


La guerre de la frontière nord (1979-1989) est une triste histoire. Cependant, qu'on le veuille ou non, elle fait partie de l'histoire et recèle toujours de nombreuses vérités historiques.
Le premier,Les événements du 17 février 1979 et de nombreuses années plus tard furent une guerre d'agression calculée. La Chine chercha à expliquer et à justifier son invasion du Vietnam – une nation indépendante et souveraine – comme une « contre-attaque d'autodéfense », au mépris de la morale et du droit.
Lundi,Pour le Vietnam, il s'agissait d'une guerre de défense nationale visant à protéger son indépendance, sa souveraineté et son intégrité territoriale, ainsi que le désir de paix du peuple vietnamien. Le peuple vietnamien chérit et aime toujours la paix, mais ne se soumettra jamais à aucune agression, quelle que soit la férocité de l'ennemi.

Mardi,Le 17 février 1979, l'armée chinoise envahit et le 18 mars 1979, elle annonça l'achèvement de son retrait après 1 mois de combats, mais la guerre ne s'arrêta pas pendant seulement 1 mois mais continua jusqu'en 1989, lorsque les tirs cessèrent à la frontière des provinces du nord.
Mercredi,Au cours de ces 10 années, l'armée chinoise a causé au Vietnam d'énormes pertes en vies humaines et en victimes militaires et civiles le long des 6 provinces frontalières du nord.
Jeudi,Du côté chinois, militairement, ce fut une lourde défaite. Sur le plan diplomatique, seul le gouvernement de Pol Pot soutenait la Chine, tandis que la majorité des pays du monde s'opposaient ou exprimaient leur désaccord, exigeant que la Chine mette fin à la guerre.

La guerre est une chose que personne ne souhaite, mais toute guerre, quelle qu'en soit la raison, ne doit pas être oubliée par l'humanité. Le temps efface peu à peu les traces douloureuses de la guerre, mais la vérité de cette guerre doit être pleinement rappelée, non pas en rajouter ou en omettre, ni être occultée, et encore moins être aggravée ou attisée par la haine nationale. Disons la vérité sur l'histoire et la nature de l'événement. Nous devons traiter l'histoire avec équité. Le sang des peuples versé, les vies de nos compatriotes perdues, doivent être reconnus et indemnisés.


Les temps ont changé, les relations amis-ennemis ont également évolué, mais les intérêts nationaux, notamment l'indépendance, la souveraineté et l'intégrité territoriale, restent immuables. Se souvenir de cette guerre est une façon d'exprimer notre gratitude, de rappeler aux jeunes générations et aux générations futures les leçons historiques pour le présent et l'avenir, et de démontrer la dignité et la dignité d'une nation souveraine face aux grandes puissances. Se souvenir de cette guerre ne signifie pas « ronger le passé », mais tirer des leçons pour le présent et l'avenir, un avenir de paix, d'amitié et de coopération pour un développement mutuel.
Depuis la guerre qui a éclaté il y a 44 ans jusqu'à aujourd'hui, nous devons tous admettre franchement et percevoir clairement la vérité historique, et comprendre que la justice historique n'incite pas à la haine. Les 44 dernières années ont été suffisamment longues pour que les deux camps puissent examiner cette guerre de manière scientifique, complète et honnête afin de trouver la meilleure solution aux problèmes laissés par l'histoire. Quel que soit l'angle sous lequel on l'envisage, l'attaque menée par 600 000 soldats chinois était une guerre d'agression qui a causé au Vietnam de lourdes pertes humaines et matérielles.
De par sa nature même, cet événement important mérite une place de choix dans les manuels d'histoire nationale, les programmes d'enseignement général et les autres méthodes d'enseignement de l'histoire. Évoquer cette guerre de manière objective et scientifique est le meilleur moyen de réfuter les arguments déformés et d'utiliser l'histoire comme un outil d'incitation, et constitue également le meilleur moyen d'éduquer la jeune génération à la tradition du patriotisme, de la fierté nationale et du civisme envers la patrie.


L'histoire est intrinsèquement juste et objective. Ce qui s'est passé sera finalement jugé à l'échelle historique. Nous nous penchons d'abord sur la guerre pour la protection de la frontière nord afin d'en tirer des leçons pour nous-mêmes : ce qui aurait pu être évité et ce dont il faut se souvenir pour les générations futures. Comprendre l'histoire permet d'éviter les malentendus, l'ambiguïté et la passivité, et de gérer proactivement les incertitudes futures. Évoquer cette guerre, c'est envoyer un message de paix, tout en ressentant notre responsabilité de construire, promouvoir et développer les bonnes traditions entre les peuples des deux pays en général et ceux de la région frontalière entre le Vietnam et la Chine en particulier.
Dans le contexte d'intégration et de mondialisation, les slogans et les discours diplomatiques ne peuvent nier les vérités historiques évidentes, mais ils ne doivent pas servir à attiser et à approfondir la haine du passé, et encore moins à effacer ce qui s'est passé, même si personne ne le souhaite. Les relations diplomatiques entre le Vietnam et la France, le Japon et les États-Unis ont toujours été et sont toujours fructueuses, nous enseignant constamment à le voir clairement. C'est aussi une précieuse leçon historique, une expérience pratique au service de la politique étrangère et des orientations de notre Parti et de notre État envers les grandes puissances, dans un monde qui évolue et évolue de manière complexe et imprévisible.

Nguyen Hoa
Certains historiens, certains systèmes de propagande… oublient cette guerre, qui est un crime grave contre les héros et les martyrs qui se sont sacrifiés pour la Patrie. Elle ne doit pas être oubliée et ne peut pas l'être !