Son de la cloche sacrée du temple de Truong Sa

November 9, 2012 09:27

7e Congrès de la Sangha bouddhiste du VietnamMâleLe congrès se tiendra la dernière semaine de novembre 2012 à Hanoï. Parmi les délégués présents figurent des représentants de moines et de nonnes du district insulaire de Truong Sa, province de Khanh Hoa. Ce voyage exceptionnel dans l'archipel de Truong Sa nous inspire la même émotion qu'hier, lorsque nous avons rencontré un moine : le vénérable Thich Tam Hien, ancien abbé de la pagode Dao Song Tu Tay.


À l'aube, les cloches du temple sonnaient régulièrement. Ce son est devenu une habitude quotidienne pour les soldats et les habitants de la commune de l'île de Song Tu Tay depuis de nombreuses années.

L'abbé de cette pagode est le vénérable Thich Tam Hien, originaire de Khanh Hoa. En avril dernier, le vénérable, accompagné de quatre autres moines de Khanh Hoa, s'est porté volontaire pour se rendre dans le district insulaire de Truong Sa afin d'accomplir des devoirs bouddhistes et de présider la pagode de l'île de Song Tu Tay.



Scène d'une messe solennelle à la pagode Song Tu Tay

Quelle occasion exceptionnelle ! Le jour où notre groupe a visité le temple, le moine est venu à la porte est pour les accueillir. Son visage ne pouvait alors cacher sa joie : « Venez ici, c'est le premier jour du mois, restez et partagez un repas avec les moines. » Après avoir parlé, le moine a rapidement conduit le groupe visiter le temple. Tout en marchant, il a raconté avec émotion la vie paisible au gré des vagues, du vent…


À la pagode Song Tu Tay, chaque matin, lorsque la cloche du temple sonne, les insulaires viennent souvent aider l'abbé à nettoyer le temple et à tailler les buissons dans la cour devant la salle principale.

Parmi eux, il y avait M. Coc, qui venait souvent aider la pagode pour de petits travaux et qui était très apprécié de Maître Hien. Maître Hien raconta qu'il était intéressant de noter que les familles de l'île, dont certaines étaient bouddhistes, d'autres non, avaient l'habitude de se rendre à la pagode chaque jour pour brûler de l'encens, réciter des sutras et réciter le nom de Bouddha.Ils se rendaient au temple comme à un attribut spirituel familier. En voyant cette scène, l'abbé se sentit comblé et heureux, ressentant la même paix que dans de nombreux autres temples de la campagne vietnamienne.

C'est véritablement une question d'impermanence. Peu après, début septembre, nous avons appris la triste nouvelle du décès de Maître Hien. Un soldat de l'île a rapporté que Maître Hien était tombé gravement malade et que, bien qu'il ait été ramené sur le continent pour y être soigné, sa maladie était si grave qu'il n'a pas survécu. Le soldat a raconté que le jour du décès de Maître, la cloche du temple a sonné étrangement, comme si elle envoyait une personne vertueuse à la porte du Bouddha.


Selon Daidoanket-M