La nouvelle loi sur l’assurance sociale apporte de nombreux changements aux prestations de maternité.

DNUM_CDZAJZCABD 18:14

Selon le projet de loi sur l'assurance sociale, les salariés cotisant à l'assurance sociale lors de l'accouchement de leur épouse auront droit à cinq jours ouvrables de congé maternité à compter des 30 premiers jours suivant l'accouchement. Si l'épouse doit subir une césarienne, les salariés auront droit à sept jours ouvrables de congé maternité, hors jours fériés, jours fériés du Têt et jours de repos hebdomadaires.



(Photo d'illustration : Ha Thai/VNA)

Il s'agit de l'un des nombreux points nouveaux concernant les prestations de maternité dans le projet de loi sur l'assurance sociale que le ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales soumet au public pour commentaires avant de le soumettre à l'Assemblée nationale pour approbation.

En plus des réglementations sur le temps libre accordé aux hommes lorsque leur femme accouche, le projet stipule également que dans les cas où seul le père participe à l'assurance sociale et que la mère accouche, le père a droit à une allocation unique égale à 02 mois de salaire de base pour chaque enfant.

Selon le projet, pendant la grossesse, les travailleuses sont autorisées à prendre cinq jours de congé pour se rendre aux examens prénataux, un jour à chaque fois ; dans les cas où l'établissement médical est éloigné ou si la femme enceinte a un problème de santé ou une grossesse anormale, elle a droit à deux jours de congé pour chaque examen prénatal.

Selon le projet, en cas de fausse couche, d'avortement, de curetage par aspiration ou de mortinatalité, les employées ont droit à un congé de maternité tel que prescrit par un établissement médical compétent et jusqu'à dix jours si la grossesse a moins de cinq semaines ; jusqu'à vingt jours si la grossesse a entre cinq semaines et moins de treize semaines ; jusqu'à quarante jours si la grossesse a entre treize semaines et moins de vingt-cinq semaines ; jusqu'à cinquante jours si la grossesse a vingt-cinq semaines ou plus.

L'article 32 du projet de loi stipule que les salariées qui accouchent ont droit à six mois de congé de maternité avant et après l'accouchement. Si elles donnent naissance à des jumeaux ou plus, à partir du deuxième enfant, la mère a droit à un mois de congé supplémentaire pour chaque enfant. La durée maximale du congé de maternité avant l'accouchement est de deux mois.

De plus, les salariées peuvent reprendre le travail avant la fin de leur congé de maternité de six mois si elles remplissent les conditions suivantes : après avoir pris au moins quatre mois de congé de maternité, un établissement médical atteste qu'un retour anticipé au travail n'est pas préjudiciable à la santé de la salariée, et doivent en informer l'employeur au préalable. En particulier, outre le salaire des jours travaillés, les salariées qui reprennent le travail avant la fin de leur congé de maternité conservent le droit aux prestations de maternité.

La question de l’âge de la retraite est également un sujet qui suscite de nombreuses options de commentaires dans ce projet.

Le projet propose deux options pour augmenter l'âge de la retraite des travailleurs dans les temps à venir. Selon l'option 1, à partir de 2016, l'âge de la retraite des travailleurs augmentera d'un an tous les trois ans jusqu'à atteindre 62 ans pour les hommes et les femmes.
L'option 2 prévoit qu'à partir de 2016, l'âge de départ à la retraite des salariés augmentera d'un an tous les trois ans jusqu'à atteindre 60 ans pour les femmes et 62 ans pour les hommes.

En plus du projet d'augmentation de l'âge de la retraite à partir de 2016, le projet propose également deux autres options pour retarder l'augmentation de l'âge de la retraite : à partir de 2020, l'âge de la retraite requis pour les travailleurs augmentera d'un an tous les 3 ans jusqu'à atteindre 62 ans pour les hommes et les femmes, ou à partir de 2020, l'âge de la retraite requis pour les travailleurs augmentera d'un an tous les 3 ans jusqu'à atteindre 60 ans pour les femmes et 62 ans pour les hommes.

En ce qui concerne le traitement des infractions d'évasion ou de retard de paiement des cotisations d'assurance sociale par les employés, en plus de devoir payer le montant impayé ou en retard et d'être traité conformément aux dispositions de la loi, l'entreprise doit également payer les intérêts sur le montant impayé ou en retard à 3 fois le taux d'intérêt des activités d'investissement du fonds d'assurance sociale de l'année précédente ou 2 fois le taux d'intérêt interbancaire.

Le projet de loi sur l’assurance sociale prévoit également de nouvelles réglementations sur les procédures de mise en œuvre de l’assurance sociale afin de solliciter l’opinion publique.

Il est prévu que la loi sur l'assurance sociale, si elle est adoptée par l'Assemblée nationale, entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2015./.


Selon le Vietnam - LY