Punir sévèrement les violations systématiques de la loi commises par certains extrémistes à Nghi Phuong (Nghi Loc, Nghe An)

September 5, 2013 08:40

(Baonghean.vn) -Selon le journal Nghe An : Dans l'après-midi du 4 septembre 2013, des centaines de paroissiens extrémistes se sont rassemblés, ont encerclé, semé la pagaille, crié et insulté devant le siège du Comité populaire de la commune de Nghi Phuong (district de Nghi Loc), où se tenait une réunion militaro-civile élargie organisée par le gouvernement communal. Ces paroissiens ont également utilisé des pierres et d'autres armes pour attaquer la population, les fonctionnaires et les forces de sécurité présents sur les lieux, causant de nombreuses blessures graves.

>>L'apparition du prêtre lors des troubles au siège de la commune de Nghi Phuong (district de Nghi Loc, province de Nghe An)

Au vu des huées, des cris et des banderoles provocatrices, les journalistes du journal Nghe An évoquent une série d'événements malheureux qui se sont produits ici. Afin que les lecteurs et tous les catholiques et non-catholiques comprennent la nature de l'incident, nous souhaitons fournir quelques informations qui, selon nous, sont à l'origine de ce chaos.

L'histoire a commencé avec l'agence d'enquête de la police provinciale de Nghe An qui a détenu temporairement et lancé une procédure pénale contre deux sujets Ngo Van Khoi et Nguyen Van Hai pour « trouble à l'ordre public », « destruction de biens de citoyens », « détention illégale » et « blessures intentionnelles » le 27 juin 2013. Auparavant, le 22 mai 2013, ces sujets, ainsi qu'un certain nombre d'extrémistes, ont crié et incité une foule à encercler, battre et blesser des personnes sans raison et ont vandalisé la maison de M. Dau Van Son, dans la même commune, causant des dommages matériels de centaines de millions de dongs.

Après cet incident, plusieurs prêtres de l'évêché de Xa Doai (diocèse de Vinh), des proches des personnes susmentionnées et des catholiques extrémistes ont envoyé des documents et mené des actions de pression pour exiger du gouvernement la libération des personnes. La situation s'est encore aggravée après le retour de l'évêque Paul Nguyen Thai Hop, le 26 août 2013.

Français Le point culminant a eu lieu à 8h30 le 3 septembre 2013, lorsque près de 200 paroissiens se sont rendus au siège du Comité populaire de la commune de Nghi Phuong pour menacer, bloquer le bureau et détenir illégalement 6 fonctionnaires, dont : le vice-président du Comité populaire du district, le secrétaire et le secrétaire adjoint de l'Union de la jeunesse du district, le président de l'Association des agriculteurs du district, le président, le vice-président et le secrétaire adjoint permanent du Comité du Parti de la commune de Nghi Phuong, dans le bureau même du président du Comité populaire de la commune. À 13h30 le même jour, le nombre de paroissiens se rendant au siège du Comité populaire de la commune augmentait, estimé à plus de 400 personnes, pour continuer à faire pression sur les responsables du gouvernement du district et de la commune afin d'exiger la libération des personnes arrêtées.



Réunion élargie des parties civiles au siège de la commune de Nghi Phuong dans l'après-midi du 4 septembre





Des personnes se sont rassemblées au siège de la commune de Nghi Phuong et ont détenu illégalement des personnes, le 3 septembre.

Durant leur détention illégale, les extrémistes ont continuellement insulté, maudit, déchiré leurs vêtements et même giflé les fonctionnaires. Certains paroissiens ont menacé et usé de force pour contraindre le président du Comité populaire à rédiger un engagement, à signer et à tamponner une demande adressée à l'Agence d'enquête de la police provinciale afin de libérer les deux contrevenants arrêtés le lendemain (plus précisément à 16 heures le 4 septembre). Ces personnes ont également contraint le vice-président du Comité populaire du district à signer cet engagement. Après avoir satisfait à leur demande, les extrémistes se sont dispersés à 17 h 45 le 3 septembre. Les responsables du district et de la commune ont alors quitté les lieux.



Bien que les autorités aient tenté de les arrêter, la foule a continué à lancer des pierres de manière agressive.



Des personnes se sont rassemblées et ont provoqué des troubles devant le siège du Comité populaire de la commune de Nghi Phuong.

Au cours de la violation de la loi par certains paroissiens extrémistes au siège du Comité populaire de la commune de Nghi Phuong le 3 septembre, les autorités de la province de Nghe An et du district de Nghi Loc ont fait des efforts de plusieurs manières (en envoyant une lettre invitant l'évêque Nguyen Thai Hop au siège du Comité populaire provincial pour discuter et parvenir à un accord pour résoudre le problème ; en envoyant une délégation de fonctionnaires au palais épiscopal du diocèse de Vinh, mais l'évêque Nguyen Thai Hop ne l'a toujours pas rencontré, montrant une attitude peu coopérative avec les autorités, ne remplissant pas le devoir d'un supérieur envers son troupeau).

Cependant, les efforts et la bonne volonté des autorités à tous les niveaux n'ont pas été coopérés, mais ont été délibérément sabotés et déformés par des extrémistes, ce qui a conduit à des violations systématiques de la loi (troubles, passages à tabac, blessures et détentions illégales). Le point culminant a été le chaos inutile de l'après-midi du 4 septembre. Ces violations extrêmement graves de la loi font l'objet d'enquêtes et de mesures de la part des autorités afin de garantir la dignité de la loi.

Le journal Nghe An continuera d'informer les lecteurs de cet incident./.


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