Renforcer la supervision communautaire dans les tests et l'octroi des permis de conduire
M. Nguyen Van Huyen, inspecteur en chef du ministère des Transports, a déclaré qu'en rendant l'examen théorique aussi public que possible et en augmentant la supervision communautaire, le niveau d'intervention extérieure sera minimisé et la négativité sera limitée.

Éliminer les examens par procuration et l'apprentissage par procuration
À compter du 1er juillet 2013, les centres d'examen des provinces et des villes appliqueront le nouveau contenu des épreuves défini par la circulaire 18/2012 promulguant le règlement technique national des centres d'examen routier pour véhicules automobiles et par la circulaire 46/2012 réglementant la formation, les examens et la délivrance des permis de conduire. Le nombre de questions pour le permis de conduire automobile est passé de 405 à 450. De plus, la durée des épreuves théoriques et pratiques pour certaines catégories de conducteurs de motos et de voitures a été réduite. Pour les épreuves pratiques de conduite automobile, le parking du terrain d'entraînement a également été raccourci. De plus, les candidats entrant dans la salle d'examen de conduite n'auront qu'à saisir le numéro d'immatriculation correct sur l'ordinateur, qui affichera les informations personnelles du candidat, notamment sa photo, son nom complet, sa date de naissance, son numéro de carte d'identité et le cours suivi. Les caméras de la salle d'examen théorique et pratique enregistrent également les images des candidats et les conservent dans leur dossier. Ainsi, il n'y aura plus de situation où ils étudieront ou passeront l'examen de permis de conduire à la place d'un tiers.
M. Nguyen Van Huyen, Inspecteur en chef du ministère des Transports, a déclaré que cette innovation vise à améliorer la qualité de la formation et de l'examen du permis de conduire, en obligeant les étudiants à étudier avec application et assiduité. De plus, en rendant l'examen théorique aussi public que possible et en renforçant la surveillance communautaire, le niveau d'intervention extérieure sera réduit et les réactions négatives seront limitées. Les étudiants qui ne se concentrent pas à la fois sur la théorie et la pratique sont voués à l'échec.
Partageant ce point de vue, M. Nguyen Xuan Tan, directeur adjoint du département des Transports de Hanoï, a affirmé que, bien qu'il n'y ait pas de changements majeurs, les nouvelles normes exigent des étudiants une étude plus approfondie et une plus grande précision pour satisfaire aux exigences. Hanoï proposera 26 cours de conduite qualifiés conformes aux nouvelles normes, répondant ainsi aux besoins d'apprentissage de la conduite des habitants de la capitale. Tous les dispositifs de notation automatique sont publics. De plus, tous les centres disposent de lignes d'assistance téléphonique pour signaler toute anomalie.
Le mécanisme financier reste complexe
L'une des difficultés actuelles rencontrées par les centres de formation et d'examen de conduite lors de la mise en œuvre des nouvelles normes réside dans l'investissement en installations et en équipements. Selon la nouvelle réglementation, les sections d'examen seront surveillées en direct par caméra et affichées sur des panneaux électroniques. Le terrain d'entraînement doit également être adapté en conséquence, ce qui implique des investissements importants en équipements et en réparations. Cependant, cette source de financement doit être assurée par les centres eux-mêmes.
S'adressant au journaliste de Giao Thong, M. Le Van Dai, directeur du centre d'examen de conduite de la société automobile n° 2 (Hanoï), a déclaré que l'investissement était important, mais que la durée d'utilisation des équipements était courte et qu'un amortissement continu était nécessaire, la plupart des équipements étant électroniques, ce qui compliquait considérablement les installations de formation et d'examen de conduite. De plus, les frais d'examen et de formation restent faibles. Parallèlement, le coût des matériaux de base augmente de jour en jour. Les frais d'examen, mis en place depuis 2007, sont désormais inadaptés.
Pour remédier à ce problème, M. Dai a suggéré qu'il serait préférable que les véhicules destinés aux centres d'examen actuels bénéficient d'un traitement préférentiel en matière de taxe d'importation d'équipements. Tous les véhicules d'examen de conduite ne sont pas exonérés de la taxe de circulation routière ; en revanche, ces véhicules ne participent pas à la circulation, mais doivent néanmoins s'acquitter des frais d'entretien routier.
Partageant le même avis, le lieutenant-colonel Le Quang Bon - directeur du centre de formation professionnelle, de formation et d'examen de conduite de l'Université de prévention des incendies, a déclaré que lorsque la qualité des véhicules est bonne et les installations sont bonnes, cela attirera de nombreux étudiants, ce qui sera un facteur de récupération du capital.
M. Nguyen Van Huyen, Inspecteur en chef du ministère des Transports, a ajouté que les tarifs actuels restent bas, tandis que le niveau d'investissement dans les technologies et les véhicules pose également des difficultés aux centres. Le ministère des Transports proposera prochainement au ministère des Finances de fixer un prix plancher pour les examens et les formations au permis de conduire. Cette mesure vise également à limiter la concurrence déloyale entre les centres en réduisant les prix pour attirer les étudiants.
Selon (giaothongvantai.com.vn) - HL