Examen des travaux d'approvisionnement en eau inefficaces
Selon le Programme national cible sur l'eau potable et l'assainissement de l'environnement rural pour la période 2012-2015, approuvé par le Premier ministre dans la décision n° 366/QD-TTg du 31 mars 2012 et mis en œuvre à l'échelle nationale, jusqu'à présent, environ 82 % de la population rurale a accès à l'eau potable.
Cependant, dans certaines localités, les résultats obtenus ne sont pas à la hauteur des investissements de l'État et des attentes de la population. De nombreux projets n'ont pas encore atteint leur pleine capacité, certains ont été endommagés, dégradés peu de temps après leur mise en service, et ne peuvent même pas être remis en service, entraînant un gaspillage des investissements de l'État et de la population.
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Les localités doivent revoir et mettre en place des plans spécifiques pour faire face aux travaux d'approvisionnement en eau inefficaces. Photo d'illustration |
Afin d'améliorer le fonctionnement durable des projets d'approvisionnement en eau centralisés en milieu rural, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Cao Duc Phat, vient de publier la Directive n° 1118/CT-BNN-TCLN « Sur le renforcement de la gestion, de l'exploitation et de l'exploitation des projets d'approvisionnement en eau centralisés en milieu rural ».
La Directive exige des collectivités locales qu'elles examinent l'état actuel et évaluent l'efficacité opérationnelle des projets d'approvisionnement en eau centralisés. Cet examen porte sur l'état opérationnel, la classification et la gestion des projets, ainsi que sur le modèle d'organisation opérationnelle. Il est également nécessaire de souligner les problèmes existants, leurs causes et les solutions aux projets inefficaces.
En outre, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural a demandé aux provinces de diriger la mise en œuvre effective de la circulaire 54/2013/TT-BTC du 3 mai 2013 sur la gestion, l'utilisation et l'exploitation des ouvrages centralisés d'approvisionnement en eau potable en milieu rural ; d'émettre des politiques d'incitation à l'investissement et de gestion et d'exploitation adaptées aux conditions locales...
Les localités doivent continuer à élargir les canaux de prêt par l'intermédiaire de la Banque de politique sociale ; allouer des fonds suffisants pour effectuer l'inspection et la supervision de la qualité de l'eau potable conformément au QCVN 02:2009/BYT du ministère de la Santé ; envisager de manière proactive d'ajuster les prix de l'eau potable en milieu rural dans la province en conséquence, conformément au principe de calcul correct et complet de tous les coûts raisonnables...
Selon chinhphu.vn