Avertissement sur le risque d'obésité chez les enfants en raison de la consommation excessive de poisson par les mères pendant la grossesse

Les enfants de mères qui mangent trop de poisson pendant la grossesse, plus précisément plus de trois repas par semaine, ont un risque plus élevé d’obésité au début de leur vie que les enfants dont les mères mangent moins de poisson pendant la grossesse.

Photo d'illustration. (Source : leadinglady.com)

Des scientifiques américains ont émis l’avertissement ci-dessus dans un article de recherche publié dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) le 15 février.

Pour parvenir à cette conclusion, des scientifiques de l'Université de Crète ont analysé les données de plus de 26 000 couples mère-enfant aux États-Unis et dans de nombreux pays européens, notamment la quantité de poisson que la mère mangeait chaque semaine pendant la grossesse et l'état de santé de l'enfant depuis le moment où il était dans l'utérus jusqu'à l'âge de 6 ans.

Les mères participant à l'étude ont consommé entre 0,5 et 4,45 repas de poisson par semaine pendant leur grossesse, contre les trois repas par semaine recommandés par les médecins. Les résultats ont montré que les enfants dont les mères consommaient plus de trois repas de poisson par semaine pendant leur grossesse présentaient un risque plus élevé de surpoids ou d'obésité au cours des deux premières années de vie, puis à 4 et 6 ans, par rapport aux enfants dont les mères consommaient moins de poisson.

De plus, les mères qui mangent beaucoup de poisson augmentent également le risque d’exposition aux produits chimiques toxiques que l’on trouve couramment dans le poisson, en particulier le mercure, et ces produits chimiques peuvent être transmis de la mère à l’enfant, provoquant des complications pour le fœtus.

Le Dr Leda Chatzi, responsable de l'équipe de recherche, a souligné que les effets néfastes de la consommation excessive de poisson par les mères pendant la grossesse affectent davantage la santé des bébés filles que celle des bébés garçons.

Selon les scientifiques, le poisson et les autres fruits de mer fournissent des nutriments abondants aux femmes enceintes et aux fœtus, contribuant ainsi au développement cérébral des enfants. Cependant, pour éviter les effets contre-productifs, les femmes enceintes devraient se limiter à trois repas de poisson par semaine au maximum et, surtout, ne consommer que du poisson naturel, non contaminé par des produits chimiques issus de l'élevage industriel.

Selon Vietnam+