Une sirène robot trouve un trésor dans l'épave du navire de Louis XIV
Les sirènes robots peuvent plonger à des profondeurs que les humains ne peuvent pas atteindre pour rechercher des trésors piégés dans l'épave du navire du roi français Louis XIV.
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Le robot sirène OceanOne cherche un trésor sur l'épave du roi Louis XIV. Photo : Teddy Seguin. |
Selon le Guardian, à la mi-avril 2016, des roboticiens de l'université de Stanford, aux États-Unis, ont réussi à envoyer un robot sirène sur une épave pour récupérer un précieux vase de la taille d'une grappe de raisin. En 1664, La Lune, le navire de Louis XIV, a coulé à 32 km au sud de Toulon, en France. Depuis, l'épave repose à 100 m de profondeur.
Le robot sirène OceanOne a déjà été testé grâce à la réalité virtuelle. Oussama Khatib, professeur d'informatique à l'Université de Stanford, était celui qui le contrôlait directement. M. Khatib a déclaré que l'association des compétences humaines à la robustesse du robot sirène révolutionnerait l'exploration sous-marine.
« Les humains peuvent doter les robots d'intuition, d'expertise et de conscience. Les robots peuvent opérer dans des environnements dangereux pour les humains », a déclaré Khatib. Les plongeurs à la recherche d'épaves et de créatures des grands fonds sont souvent confrontés à des difficultés d'approvisionnement en oxygène et de pression de l'eau. Le succès de ce test suggère qu'OceanOne pourrait étendre ses explorations sous-marines à des périodes plus longues et à des profondeurs plus importantes.
L'objectif initial de l'équipe d'ingénieurs d'OceanOne était d'étudier les récifs coralliens des profondeurs de la mer Rouge. Le projet de l'Université de Stanford vise à allier les compétences humaines à la fiabilité d'un sous-marin autonome.
Le robot OceanOne présente une forme très humanoïde. Il possède une vision proche de celle d'un humain grâce à deux caméras orientées vers l'avant. Ses poignets sont dotés d'articulations mobiles reliées à des capteurs de force. Ces capteurs agissent directement sur les mains de Khatib grâce à un processus appelé retour sensoriel. Cela permet à l'opérateur de sentir l'objet que le robot tient. Khatib a indiqué qu'à l'avenir, le robot sera équipé de capteurs tactiles.
Selon VNE
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