Les robots guerriers recherchent et détruisent les cellules cancéreuses

August 18, 2016 18:29

Une équipe de recherche canadienne a développé un robot biologique microscopique capable d’administrer des médicaments spécifiques aux cellules cancéreuses actives.

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Les légions de robots biologiques de plus de 100 millions de bactéries flagellées sont capables de transporter des médicaments pour attaquer les cellules cancéreuses. Photo :Université polytechnique de Montréal.

Selon Phys.org, dans l'étudepublié dans la revue Nature Nanotechnology le 15 août,Des scientifiques de l'Université polytechnique de Montréal et de l'Université McGill, au Canada, ont trouvé un moyen d'utiliser rLes robots biologiques n'ont que la taille de molécules, transportant des médicaments spéciaux, pénétrant les vaisseaux sanguins pour détruire les cellules cancéreuses..

La méthode d'utilisation d'un robot pour transporter des médicaments garantit une efficacité maximale pourtumeurciblée, limitant les dommages aux organes et tissus sains environnants.Il s’agit d’une avancée spectaculaire dans la recherche sur le traitement du cancer.

« Les nanorobots soldats sont en réalité plus de 100 millions de bactéries flagellées, autopropulsées et chargées de médicaments. Ils parcourent le chemin le plus court entre le point d'injection et la zone cancéreuse », explique le professeur Sylvain Martel, président du Conseil de recherche en nanorobotique médicale et directeur du Laboratoire de nanorobotique de l'École Polytechnique de Montréal. « Ces biorobots peuvent transporter les médicaments en profondeur dans la tumeur. »

De plus, le robot biologique peut détecter automatiquement les zones de croissance des cellules cancéreuses grâce à un mécanisme spécial appelé « zone hypoxique ». Une « zone hypoxique » est une région dépourvue d'oxygène.Les cellules cancéreuses se développent normalementconsommeroxygèneSurpuissance. Les robots détectent automatiquement les zones de manque d'oxygène et administrent les médicaments au bon endroit. Actuellement, la « zone hypoxique » est inaccessible et ne peut être traitée par les méthodes conventionnelles, y compris la radiothérapie.

Pour se déplacer, les biorobots de Martel s'appuient sur deux mécanismes naturels. Une boussole, créée par la synthèse de chaînes de nanoparticules magnétiques, leur permet de se déplacer en direction d'un champ magnétique contrôlé par ordinateur. Un capteur d'oxygène, quant à lui, leur permet de repérer les « zones hypoxiques ». En exploitant ces deux mécanismes, les scientifiques démontrent que les flagellés peuvent fonctionner comme des biorobots artificiels aux applications variées.

« La chimiothérapie, toxique pour l'ensemble du corps, pourrait être remplacée par des robots biologiques qui délivrent des médicaments à l'endroit exact de la tumeur, éliminant ainsi les effets secondaires nocifs tout en améliorant l'efficacité du traitement », a déclaré le professeur Martel.

Selon VNE

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