Les pays cherchent des solutions pour sauver le cycle de négociations de Doha

May 4, 2011 14:18

Le 3 mai, les pays participant au cycle de négociations de Doha ont répondu au plan du directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), Pascal Lamy, dans le but de trouver une solution pour sauver le cycle de négociations de Doha de l'effondrement après 10 ans de négociations.


Le directeur général de l'OMC, Pascal Lamy.
Source : Reuters

Le directeur général de l'OMC, Pascal Lamy, a appelé à la sobriété et au réalisme, mais a également mis en garde contre les risques auxquels les membres de l'OMC seraient confrontés si le cycle de Doha échouait et que la « fenêtre d'opportunité politique » apparue en 2011 face à la détermination des dirigeants mondiaux à conclure rapidement le cycle de Doha allait bientôt se fermer.

« Le prix à payer sera élevé en termes d’opportunités perdues pour accroître le commerce et le développement, de protectionnisme accru et d’affaiblissement du système commercial multilatéral, car l’OMC ne parvient pas à avoir une fonction législative, à mettre à jour les règles régissant le commerce international et à exploiter l’interdépendance économique croissante entre les pays », a-t-il déclaré.

M. Pascal Lamy a souligné que jusqu’à présent, les pays développés et les pays en développement ont reconnu leur responsabilité dans le risque d’échec du Cycle de Doha et ont partagé la responsabilité de trouver les moyens de sortir de l’impasse du Cycle.

Les ambassadeurs des pays membres de l'OMC à Genève ont convenu d'écarter trois options qui pourraient faire échouer le cycle de négociations : poursuivre les négociations comme elles le font depuis dix ans ; arrêter le cycle de négociations actuel et recommencer depuis le début d'un autre cycle ; mettre fin au cycle de négociations et abandonner.

Les ambassadeurs ont pris note des progrès réalisés au cours des dix dernières années dans le cadre du cycle actuel de négociations, mais ont souligné la nécessité de poursuivre les consultations bilatérales et internationales sur de nouvelles idées afin de trouver des solutions pour sortir de l'impasse dans des domaines clés des négociations. De nombreux ambassadeurs ont souligné la nécessité de poursuivre les négociations et d'explorer des concessions mutuelles pour trouver des solutions.

L'Union européenne (UE) a fait des concessions sur l'accès aux marchés non agricoles (AMNA). Différentes pistes ont été avancées pour une nouvelle orientation du cycle, et elles ne se limitent pas aux négociations sur l'AMNA.

Selon VNA