Les incendies massifs accélèrent le changement climatique

May 11, 2011 11:13

Une étude de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), publiée le 10 mai, avertit que le grand nombre d'incendies dans le monde a contribué à accélérer le changement climatique mondial et appelle les gouvernements à mettre en œuvre des stratégies globales pour prévenir et protéger les matériaux combustibles afin de réduire le risque d'incendies majeurs.

Les recherches de la FAO soulignent que le changement climatique rend de nombreuses régions de la planète plus sèches et plus chaudes, tandis que la fréquence et l’ampleur croissantes des grands incendies rendent la question du changement climatique encore plus urgente.


Illustration : Internet

La sécheresse, la chaleur et le vent ont compliqué la lutte contre les incendies. Cependant, la quasi-totalité des grands incendies dans le monde sont d'origine humaine, qu'ils soient liés au développement agricole, aux feux de forêt ou à d'autres activités de développement. De récents incendies majeurs ont eu lieu en Russie, aux États-Unis, en Australie, au Brésil, en Indonésie, en Grèce, en Israël…

Les gigantesques incendies du « Samedi noir » en Australie en 2009 ont tué 173 personnes et détruit des villes entières. Les incendies records en Russie en 2010 ont tué 62 personnes et détruit 2,3 millions d'hectares de forêt.

La FAO note que même si la sécheresse est souvent accusée d’être à l’origine d’incendies importants et incontrôlables, les efforts équilibrés de prévention et de contrôle des incendies aux États-Unis et en Australie, ainsi que les techniques de brûlage contrôlé, ont considérablement limité les dégâts.

Dans un message adressé à la Conférence internationale sur les incendies qui se tient actuellement en Afrique du Sud, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a souligné que les incendies majeurs et autres catastrophes dans le monde montrent à quel point les villes et les communautés sont vulnérables et que des efforts accrus sont nécessaires pour réduire cette vulnérabilité croissante.

M. Ban a souligné la nécessité d’une approche coordonnée de la gestion des incendies entre les secteurs de l’agriculture, de la foresterie, de la santé, de la science et de la technologie, de l’hydrométéorologie et des interventions d’urgence.


Selon VNA