L'équipe du Brésil fait face à une tempête de critiques

Les médias brésiliens ont unanimement critiqué l'équipe locale après un match d'ouverture médiocre.à la Copa America 2011. Pendant ce temps, le Venezuela a été personnellement félicité par le président Hugo Chavez pour avoir réussi à faire match nul face au Brésil.

Fort de ses cinq victoires en Coupe du monde et des deux dernières Copa América, le Brésil est naturellement considéré comme l'un des deux plus sérieux prétendants, avec l'Argentine, pays hôte, au titre de champion d'Amérique du Sud. Cependant, sa performance lors du match d'ouverture contre un Venezuela bien plus faible était totalement indigne du statut de géant brésilien.

Le 4-2-1-3 avec Ganso derrière le trio Robinho-Neymar-Pato s'est avéré inefficace. Le Brésil a totalement dominé le match, enchaînant les tirs, mais n'a pu que trouver la barre transversale de Pato. Même avec l'entrée en jeu de tous les remplaçants stratégiques comme Elano, Lucas Moura et Elano, la situation ne s'est pas améliorée.

Pour le Venezuela, tenir le Brésil en échec est un miracle.

Le match nul 0-0 de l'équipe masculine lors de son premier match a inévitablement suscité des comparaisons entre le public brésilien et l'équipe féminine. Le même jour, l'équipe féminine brésilienne a écrasé sa forte adversaire, la Norvège, 3-0, se qualifiant ainsi avec assurance pour les quarts de finale du groupe D de la Coupe du monde féminine 2011 en Allemagne.

« L'équipe masculine a joué un match d'une stupidité sans précédent contre le Venezuela et les joueurs ont quitté le terrain en disgrâce », a commenté O'Globo en première page. Le quotidien a également vivement critiqué les quatre stars offensives du onze de départ : « Neymar, Ganso, Pato, Robinho ? Ils ont tous mal joué. »

O'Gobo voit Marta, la star de l'équipe féminine qui a marqué deux fois contre la Norvège en Allemagne, comme une consolation : « Heureusement, nous avons aussi Marta pour nous réjouir. »

« Pas inspiré », titrait le journal Folha de Sao Paulo, qui traitait le match nul 0-0 contre le Venezuela comme une défaite. « Le Brésil a perdu son premier match officiel sous la direction de Menezes et a quitté le terrain sous les huées. »

De son côté, le journal O Estado de Sao Paulo a vivement critiqué la finition du Brésil et exprimé son scepticisme quant aux objectifs de réforme fixés par l'entraîneur Menezes après le remplacement de Dunga l'été dernier. « Ils manquent de détermination et d'efforts en attaque. Le renouvellement de l'équipe brésilienne a été une grande déception. »

Le journal a également utilisé un incident du match pour critiquer la performance du Brésil contre le Venezuela : « Quand la chose la plus remarquable dans le match était juste un chien courant sur le terrain et faisant applaudir la foule, on peut facilement imaginer la qualité de ce match. »

Lance Sports Daily a emprunté le surnom de « The Vinotinto » (qui signifie vin rouge en espagnol) pour critiquer l'équipe brésilienne : « Aujourd'hui, notre équipe a goûté un vin amer et décevant. »

De son côté, la presse vénézuélienne s'est montrée fière du match nul de son équipe contre le Brésil. « Un point vaut de l'or », ont commenté El Nacional et El Universal. Ultimas Noticias a déclaré : « Aujourd'hui, nous avons dégusté un bon vin. »

Même le président Hugo Chávez, récemment rentré de Cuba après une opération pour une tumeur maligne, a exprimé son enthousiasme pour le match d'ouverture du Venezuela. « Excellente performance. Nous sommes fiers de nos joueurs. Mes meilleurs vœux à l'entraîneur Cesar Farias et à vous tous », a-t-il écrit sur Twitter.

Selon VnExpress.net