La police lutte contre le gaspillage d'électricité à Cuba
Cuba estime que l'un de ses plus grands ennemis intérieurs est aujourd'hui celui qui gaspille l'énergie. Ce sont ceux qui manipulent souvent les horloges pour éviter de payer l'électricité ; qui ne respectent pas les réglementations strictes sur l'utilisation des climatiseurs ; qui laissent les lumières allumées toute la nuit… En bref, ce sont les « gaspilleurs obstinés » qui nuisent gravement à l'économie en difficulté du pays.
(Baonghean) -Cuba estime que l'un de ses plus grands ennemis intérieurs est aujourd'hui celui qui gaspille l'énergie. Ce sont ceux qui manipulent souvent les horloges pour éviter de payer l'électricité ; qui ne respectent pas les réglementations strictes sur l'utilisation des climatiseurs ; qui laissent les lumières allumées toute la nuit… En bref, ce sont les « gaspilleurs obstinés » qui nuisent gravement à l'économie en difficulté du pays.
Pour faire face à la situation, le gouvernement a créé une industrie de « police légère ». La presse de La Havane a présenté cette industrie ainsi : il s'agit des membres des Groupes de superviseurs de l'énergie (GSE), créés en 2007 à Sancti Spiritus, une province du centre de Cuba. Aujourd'hui, ils ont étendu leurs activités à tout le pays. Ils sont occupés à travailler lorsque le gouvernement limite les heures d'utilisation des climatiseurs, des fours et des réfrigérateurs dans les usines et les bureaux.
Parallèlement, ils patrouillent également pour prévenir le gaspillage dans de nombreuses autres zones. Peu après, cette activité a été étendue à l'ensemble du pays (premier trimestre 2009).
Les sanctions pour ces délits vont de coupures de courant de plusieurs jours à des amendes pour consommation d'électricité, en passant par des mesures administratives et des travaux d'intérêt général... et les noms des contrevenants sont publiés dans la presse.
Nhat Hung (synthèse)