L'Iran annonce la conception et la construction d'un sous-marin nucléaire

Le 12 juin, le commandant adjoint en charge de la technologie de la marine iranienne, l'amiral Abbas Zamini, a déclaré que l'Iran avait fait les « premiers pas » pour concevoir et construire le premier sous-marin nucléaire du pays.

Dans une interview accordée à l'agence de presse Fars, l'amiral Damini a déclaré que la conception et la fabrication de systèmes de propulsion pour sous-marins nucléaires ont commencé.

Marine iranienne (Photo : ISNA)

Zamini a souligné que la marine iranienne « a besoin d'un système de propulsion (nucléaire) pour mener à bien ses opérations à longue portée » et a affirmé que tous les pays ont le droit d'utiliser la technologie nucléaire à des fins pacifiques. Il n'a toutefois pas fourni plus de détails.

Cette déclaration a été faite dans le contexte où le groupe P5+1 (comprenant les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies, les États-Unis, la Russie, le Royaume-Uni, la France et la Chine, ainsi que l'Allemagne) se prépare à tenir un nouveau cycle de négociations avec l'Iran à Moscou, en Russie, les 18 et 19 juin, concernant le programme nucléaire controversé de Téhéran.

Auparavant, le 24 mai, les négociations nucléaires entre les deux parties s'étaient terminées dans la capitale irakienne Bagdad sans aucune avancée.

L'Iran exagère souvent ses réalisations militaires et scientifiques, et les experts militaires occidentaux sont souvent sceptiques quant à ses affirmations. Jusqu'à présent, seuls quelques pays, dont les États-Unis, la Russie, la France, le Royaume-Uni et la Chine, disposent de la technologie nécessaire pour construire leurs propres sous-marins nucléaires.

Les Nations Unies ont jusqu'à présent imposé quatre séries de sanctions à l'Iran, soupçonné de vouloir fabriquer des armes nucléaires par le biais de développements technologiques et d'activités d'enrichissement d'uranium. Les États-Unis, l'Union européenne (UE) et plusieurs autres pays imposent également des embargos aux banques, aux institutions financières et à l'industrie pétrolière iraniennes afin de contraindre Téhéran à revenir à la table des négociations.

Selon (Vietnam+) - DT