Un style « épargnant » qui mérite d'être critiqué

April 11, 2012 18:03

(Baonghean) - Notre quartier résidentiel compte de nombreux fonctionnaires en exercice. Pendant longtemps, nous y allions souvent ensemble lors de nos deux week-ends de congé…

(Baonghean) - Notre zone d'habitat collectif compte de nombreux fonctionnaires en activité. Pendant longtemps, lors des deux jours de congé du week-end, nous nous réunissions souvent pour discuter avec animation. Mais depuis près d'un mois, quelque chose d'étrange se produit. Même les vendredis après-midi sont déserts. J'ai cru à une sorte de campagne cette fois-ci, et de nombreuses agences ont dû mobiliser des fonctionnaires pour travailler pendant ce jour de congé. Un samedi matin, j'ai rencontré X, qui travaille à l'agence M, qui rentrait chez lui assez tôt à moto, un grand sac plastique à l'arrière. Comme nous étions proches, j'ai demandé à mon ami :


- Votre bureau a-t-il des projets urgents qui ont été très occupés ces dernières semaines ?


- Quel genre de chantier est-ce ? Vous ne voyez pas que l'électricité et l'eau sont instables dans notre quartier ? J'irai au bureau faire quelques matchs de foot, puis j'allumerai la climatisation pour dormir. Je finirai mon travail et je rassemblerai tous les vêtements de la famille pour la semaine afin de les laver au bureau. C'est aussi un moyen d'économiser sur les factures d'électricité et d'eau pour la famille.


Voyant que je semblais écouter attentivement, X m'a expliqué très clairement le style « économe » des employés du même étage. Il s'est avéré qu'au bureau, l'électricité, l'eau et le téléphone étaient utilisés gratuitement. Par cette chaleur, avec des tarifs fluctuants, beaucoup prenaient leurs repas à la hâte, allaient au bureau faire leur lessive et allumaient la climatisation pour dormir. Avec deux jours de congé, la chambre était vide ; ils ont donc fait leur lessive, téléphoné, fait du sport et commandé des paniers-repas « gratuits ». Craignant que je ne les croie pas, M a affirmé :


- Il suffit de faire un tour dans les bureaux par ces journées chaudes pour le constater. Rares sont les bureaux sans lumière. Ils « sauvent » les gens.


En écoutant X raconter son histoire avec tant d'insouciance, de joie et de fierté, comme une initiative « d'économie », j'ai été triste. Il s'est avéré qu'ils n'avaient calculé que le coût de leur maison, mais que l'électricité, l'eau et le téléphone professionnel étaient corrects, tant qu'ils n'avaient pas à payer de leur poche. Ce phénomène n'est pas isolé. J'espère que les agences corrigeront bientôt cette situation afin d'empêcher la corruption des fonctionnaires et d'économiser les fonds publics.


Nhi Thanh