La Grèce renforce la sécurité à ses frontières par crainte d'une vague de migrants syriens
Des gardes-frontières grecs seront déployés dans la région d'Evros, au nord-est du pays, qui partage une frontière terrestre de 212 km avec la Turquie.
La Grèce a décidé de déployer 2 000 gardes-frontières supplémentaires à sa frontière avec la Turquie, par crainte d'une migration massive de réfugiés syriens fuyant l'escalade du conflit dans le pays.
Les gardes-frontières supplémentaires seront déployés dans la région d'Évros, au nord-est du pays, qui partage une frontière terrestre de 212 km avec la Turquie. La Grèce compte actuellement environ 600 gardes-frontières dans la région.
En outre, la Grèce installera 26 barrières flottantes le long du fleuve Evros, considéré comme la principale porte d'entrée par laquelle les immigrants illégaux tentent d'entrer dans l'Union européenne.
« Nous voulons « sceller » ce fleuve pour que la Grèce ne soit plus utilisée comme « porte d'entrée » pour les migrants illégaux », a déclaré le 30 juillet le ministre grec de l'Ordre public, Nikos Dendias.
Réfugiés syriens (Photo : Reuters) |
Selon les statistiques de l'UE, plus de 80 % des immigrants illégaux entrent dans l'Union européenne par la frontière « douce » entre la Turquie et la Grèce. En 2011, environ 100 000 immigrants ont été interpellés alors qu'ils tentaient de franchir la frontière entre les deux pays.
Afin de lutter contre l'immigration clandestine, la Grèce a commencé la construction d'une clôture de 12 kilomètres le long d'une partie de sa frontière avec la Turquie. Cette clôture de barbelés de 4 mètres de haut devrait être achevée d'ici octobre 2012, pour un coût d'environ 3,9 millions de dollars.
Le conflit en Syrie a fait environ 19 000 morts depuis son début en mars 2011 (selon les chiffres de l’ONU basés sur des données fournies par des militants). Environ 200 000 Syriens ont fui vers les pays voisins, dont la Turquie a accueilli environ 88 000 réfugiés syriens à ce jour.
Selon VOV.vn - DT