Recommandation de réduction des taux d'intérêt des prêts en 2013
La Commission nationale de surveillance financière estime que dans le contexte économique actuel, il est peu probable que la baisse des taux d’intérêt entraîne un retrait d’argent des banques vers d’autres canaux d’investissement.
La Commission nationale de surveillance financière a déclaré qu'en 2013, la gestion des politiques doit être « prudente » mais également flexible en fonction de l'évolution économique.
Le dernier rapport de l'agence indique qu'en 2013, les politiques budgétaires et monétaires doivent continuer à être gérées de manière « étroite et prudente, mais avec des ajustements flexibles en fonction de l'évolution économique, afin de continuer à mettre en œuvre les objectifs cohérents définis dans l'esprit de la résolution 11/NQ-CP du gouvernement, qui sont de stabiliser la macroéconomie, de contrôler l'inflation, d'assurer la sécurité sociale et de maintenir un taux de croissance économique raisonnable. »
En outre, les politiques économiques en 2013 doivent viser à promouvoir le soutien à la demande globale et à soutenir les entreprises. Plus précisément, selon le Comité, une attention particulière devra être accordée en 2013 aux cinq groupes de solutions suivants.
La première consiste à réduire les taux d'intérêt débiteurs. La demande globale de l'économie étant encore faible, le risque d'une forte hausse de l'inflation en 2013 est faible. En effet, malgré une forte augmentation de la masse monétaire M2, l'inflation est restée bien maîtrisée en 2012. En 2013, la Banque d'État devra continuer à contrôler le plafond de crédit total et l'ensemble des moyens de paiement M2 ; la baisse des taux d'intérêt n'aura donc pas d'impact significatif sur l'inflation.
Une analyse spécifique des facteurs fondamentaux de la baisse des taux d'intérêt montre que : si l'objectif d'inflation pour 2013 est fixé à 6 %, alors la marge de manœuvre pour baisser les taux d'intérêt l'année prochaine peut être élargie ; de plus, si l'on considère la corrélation entre les taux d'intérêt des dépôts au Vietnam et dans d'autres pays du monde (aux États-Unis, elle est d'environ 0,5 à 0,75 %/an), la poursuite de la baisse des taux d'intérêt assurera toujours la différence de taux d'intérêt sans provoquer de pression sur le taux de change en 2013.
En outre, dans le contexte économique actuel, il est peu probable que la baisse des taux d’intérêt entraîne un déplacement des retraits des banques vers d’autres canaux d’investissement, de sorte que le taux de croissance des dépôts et donc la liquidité du système bancaire seront toujours garantis.
Deuxièmement, il est nécessaire d'exploiter toutes les sources de capitaux d'investissement afin de garantir que le total des capitaux d'investissement social soit équivalent à 30 % du PIB, conformément à l'objectif fixé. Outre le renforcement des capitaux d'investissement en obligations d'État, plus importants que l'année précédente, et la concentration sur le secteur de la construction d'infrastructures afin d'élargir le marché de la consommation des biens des industries liées au secteur de la construction et de l'immobilier, créant ainsi un effet d'entraînement pour stimuler la demande et favoriser une reprise rapide de la croissance économique, la croissance du crédit bancaire doit viser une hausse de 12 à 15 % en 2013.
En outre, l’achèvement rapide de la réglementation PPP (partenariat public-privé) et l’accélération de la mise en œuvre de cette méthode d’investissement pour attirer des ressources financières du secteur non étatique sont également des mesures importantes pour garantir que la mobilisation totale du capital d’investissement social atteigne l’objectif fixé.
Troisièmement, il est nécessaire d'accroître les économies dans les dépenses du budget de l'État. L'équilibre budgétaire en 2013 sera très difficile à atteindre car les recettes budgétaires de l'État, en particulier les recettes intérieures (impôts sur les sociétés, recettes du logement et du foncier, etc.), continueront de souffrir de nombreuses difficultés, tandis que les besoins en dépenses budgétaires, tant ordinaires qu'en investissements, pour développer l'économie et assurer la sécurité sociale, restent très importants.
Il est donc nécessaire, en 2013, de renforcer le contrôle des dépenses budgétaires raisonnables (y compris les dépenses ordinaires et les dépenses d’investissement pour le développement) afin d’atteindre l’objectif de réduction des déficits et d’assurer le budget à long terme.
Quatrièmement, il est nécessaire d’accélérer de toute urgence la mise en œuvre du règlement des créances douteuses liées à la restructuration des établissements de crédit dans les meilleurs délais, afin de surmonter les goulots d’étranglement, de débloquer les sources de crédit pour l’économie, de stabiliser la liquidité de l’ensemble du système bancaire, rétablissant et favorisant ainsi le développement du marché interbancaire.
Enfin, le Comité estime qu’il est nécessaire d’accélérer la mise en œuvre pratique du processus de restructuration économique, combiné à une réforme administrative, pour créer la confiance des investisseurs nationaux et internationaux, améliorant ainsi la compétitivité internationale des entreprises vietnamiennes.
Selon VN Economy - TH