La Malaisie et la carte « intelligente »
(Baonghean) - En entrant dans un magasin de vêtements à Kuala Lumpur, j'ai vu le guide touristique malaisien ne pas me donner d'argent...
(Baonghean) - En entrant dans un magasin de vêtements à Kuala Lumpur, j'ai vu un guide touristique malaisien ne pas remettre d'argent au commerçant, mais lui remettre une carte de paiement qui, à première vue, ressemblait à une carte bancaire. Pourtant, en y regardant de plus près, la carte ne ressemblait pas à une carte bancaire : un côté comportait une photo, un nom et un numéro de série, tandis que l'autre portait une signature et une puce électronique, comme celle d'un téléphone. Après m'être renseigné, j'ai appris qu'il s'agissait d'une carte d'identité délivrée par la police malaisienne et dotée de nombreuses fonctions importantes. Elle contient des informations personnelles telles que la date de naissance, la ville de résidence, le niveau d'études, l'origine ethnique, le numéro d'identification, le carnet d'examen médical, le permis de conduire, les cartes professionnelles (carte de police, carte de journaliste, carte d'enquêteur...) et la carte bancaire. Considérée à la fois comme une carte d'identité et comme un résumé de la personne (y compris les antécédents médicaux et le groupe sanguin), elle est donc essentielle à la gestion administrative, notamment des ressources humaines, et contribue à la lutte contre la criminalité, à sa prévention et à sa prévention rapide.
Lorsque les autorités doivent vérifier les antécédents personnels, le niveau d'éducation, le lieu de résidence, la profession ou, en cas d'accident grave nécessitant une transfusion sanguine, connaître le groupe sanguin, il suffit d'insérer la carte dans l'ordinateur pour obtenir une réponse immédiate, sans perdre de temps ni effectuer de tests complexes. De plus, la carte est essentielle pour simplifier les procédures de transaction. C'est pourquoi beaucoup la considèrent comme une carte « intelligente ».
Un citoyen malaisien utilise une carte « intelligente » dans une station-service.
Recto et verso de la carte « intelligente ».
Pour obtenir cette carte, il y a 15 ans (1998), le gouvernement malaisien a demandé au Département de la sécurité publique de collaborer avec les ministères, services et autorités concernés à tous les niveaux afin de collecter des données pour garantir qu'à l'âge de 12 ans, tous les citoyens soient tenus d'obtenir une carte, sans exception. Afin de garantir l'exhaustivité et l'exactitude des données figurant sur la carte, l'agence de sécurité publique effectue régulièrement des déclarations supplémentaires. Par exemple, au moment de l'obtention de la carte, de nombreux enfants ont moins de 12 ans, sont élevés par leurs parents, n'ont pas de revenus et ne peuvent pas utiliser de carte bancaire, ne disposent pas d'informations sur leur profession et ne possèdent ni carte professionnelle ni permis de conduire. Lorsqu'ils grandissent, ils remplissent les conditions requises pour aller à l'école et obtenir une carte bancaire, un permis de conduire ou une carte professionnelle, qui sont immédiatement mises à jour sur la carte. En cas de changement d'adresse, de profession ou de casier judiciaire, la carte est également mise à jour.
Le gouvernement malaisien a également mis en place un système national de gestion des cartes à puce, très pratique à utiliser. En cas de perte ou de détérioration, il est possible de signaler la perte à la police et de la rééditer sous 24 heures.
Article et photos : Van Doan