L'Assemblée générale des Nations Unies condamne l'embargo américain contre Cuba et l'opinion publique s'en félicite
Pour la première fois, seuls deux pays se sont opposés à cette condamnation, les États-Unis et Israël.
Le 29 octobre, 188 des 193 États membres des Nations Unies ont voté en faveur d’une résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies condamnant l’embargo imposé par les États-Unis à Cuba depuis plus de cinq décennies.
Ce n’est pas la première fois que l’Assemblée générale des Nations Unies adopte une résolution condamnant l’embargo américain contre Cuba.
Mais c'est la première fois que 188 États membres de l'ONU – un nombre record de pays – soutiennent à l'unanimité le vote annuel de l'Assemblée générale des Nations Unies condamnant l'embargo imposé à Cuba par les États-Unis ces dernières années. Cette décision a été saluée par l'opinion publique mondiale, et en premier lieu par le peuple cubain.
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C'est la vingt-deuxième fois consécutive que l'Assemblée générale des Nations Unies adopte une résolution condamnant l'embargo américain contre Cuba. C'est aussi la première fois qu'outre les États-Unis, un seul pays, Israël, vote contre cette résolution, et plusieurs pays du Pacifique Sud s'abstiennent. Les pays d'Europe, d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine ont tous publiquement condamné la politique injuste des États-Unis. Ceci prouve que la politique d'embargo américain contre Cuba n'est pas acceptée par la communauté internationale.
Dans une déclaration, l'ambassadeur Aman Hassen, représentant permanent adjoint de l'Éthiopie auprès des Nations Unies, a souligné, au nom du groupe des pays africains, que l'Afrique soutenait pleinement la résolution du Conseil de sécurité, nécessaire pour mettre fin à l'embargo contre Cuba : « Nous devons le faire, car c'est notre droit. Nous le faisons parce que Cuba a une fière histoire pour l'Afrique. L'histoire de Cuba est un témoignage, une représentation des efforts de l'Afrique pour la liberté et l'indépendance. Le rôle de Cuba continuera d'être reconnu par le peuple africain. Le peuple cubain peut être fier de sa contribution à l'histoire. »
L'ambassadeur du Venezuela auprès des Nations Unies, Samuel Moncada, a affirmé que l'embargo américain était devenu un obstacle majeur au développement économique et social de Cuba : « L'embargo américain contre Cuba vise à limiter l'accès du gouvernement cubain aux ressources nécessaires à la santé, à l'éducation, à la technologie, à l'alimentation et au développement. Cet embargo ne fait que peser sur le peuple cubain, limitant ainsi le droit au développement du pays et du peuple cubain. Cette politique est dépassée et n'a plus sa place dans le monde d'aujourd'hui. »
Reconnaissant le soutien de la communauté internationale, le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez Parrilla, a affirmé : « La politique américaine à l'encontre de Cuba est confrontée à un isolement total sur la scène internationale. Il s'agit d'une politique scandaleuse et dénuée de fondement juridique et moral. » Selon M. Parrilla, bien que les États-Unis aient assoupli les restrictions de voyage imposées à Cuba, les sanctions restent en vigueur.
L’embargo américain a causé de graves dommages économiques à Cuba et a empêché la population cubaine, en particulier les enfants, d’accéder aux médicaments pour traiter des maladies graves.
Le ministre cubain des Affaires étrangères, Parrilla, a souligné : « L'embargo américain constitue une violation du droit international et une atteinte à la souveraineté d'un autre pays. Cet embargo outrepasse les réglementations internationales qui régissent le commerce entre les pays et la liberté de navigation. Il a des conséquences imprévisibles sur l'approvisionnement en médicaments, en nourriture et en de nombreux autres biens du peuple cubain. Il s'agit d'une violation des droits humains d'un pays. C'est un acte unilatéral et hostile qui doit cesser immédiatement. »
Le peuple cubain a également salué la résolution de l'Assemblée générale des Nations Unies et a estimé qu'il était temps de mettre fin à l'embargo : « La réalité est que, si des pays du monde entier soutiennent la levée de l'embargo, les États-Unis ne le font pas. Ils perpétuent les mêmes vieilles politiques, maintenant l'embargo contre Cuba depuis plus de 50 ans. Cela n'a plus de sens aujourd'hui. »
« C'est absurde. Je ne vois aucune raison pour que les États-Unis continuent d'imposer un embargo à Cuba. Malgré l'embargo américain imposé au fil des ans, Cuba a connu et continuera de se développer. »
Les États-Unis ont commencé à imposer des mesures contre Cuba après l'arrivée au pouvoir du président Fidel Castro en 1959 et l'imposition officielle d'un embargo sur la nation insulaire en 1962. Après plus de 50 ans, la politique américaine se heurte à une forte opposition de la part des représentants de la plupart des pays du monde.
Selon VOV-DT