Le gouvernement japonais reporte l'approbation des droits à l'autodéfense collective
Selon un correspondant de VNA au Japon, le Premier ministre japonais Shinzo Abe et le président du Nouveau Parti Komeito (NKP) Natsuo Yamaguchi ont affirmé le 19 juin que le Cabinet n'approuverait pas l'exercice du droit à la légitime défense collective avant la fin de la session à l'Assemblée nationale ce week-end.
Selon un correspondant de VNA au Japon, le Premier ministre japonais Shinzo Abe et le président du Nouveau Parti Komeito (NKP) Natsuo Yamaguchi ont affirmé le 19 juin que le Cabinet n'approuverait pas l'exercice du droit à la légitime défense collective avant la fin de la session à l'Assemblée nationale ce week-end.
Lors d'une réunion au bureau du Premier ministre, les dirigeants des deux partis au pouvoir ont convenu que le Parti libéral-démocrate (PLD) et son partenaire de coalition, le NKP, poursuivront les discussions sur l'exercice du droit à l'autodéfense collective, qui permettrait aux Forces d'autodéfense (FAD) de défendre les alliés du Japon contre une attaque armée, après la session de la Diète.
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Le Premier ministre japonais Shinzo Abe. (Photo : AFP/VNA) |
Le président du NKP, Yamaguchi, a déclaré aux journalistes que la coalition au pouvoir discutait actuellement des questions de sécurité et « poursuivrait ce travail même après la fin de la session de la Diète ».
M. Yamaguchi a déclaré qu'il faudrait du temps au NKP pour parvenir à un consensus et a déclaré qu'il avait discuté avec le Premier ministre des différentes opinions au sein du parti.
Ces derniers jours, le NKP a montré des signes d’assouplissement de sa position et a donné son feu vert à un usage limité des droits d’autodéfense collective dans un contexte de pression croissante de M. Abe sur le PLD pour gagner le soutien de son partenaire de coalition.
Ayant entamé le dialogue en mai dernier à la demande du Premier ministre Abe, le PLD et le NKP discutent de scénarios hypothétiques présentés par le gouvernement.
La question de savoir si le Japon doit défendre un allié contre une attaque armée, même s’il n’est pas lui-même menacé, est source de division, car les administrations précédentes ont compris depuis longtemps que la Constitution interdit l’exercice du droit de légitime défense collective alors que la Charte des Nations Unies l’autorise.
Le point essentiel est que l’article 9 de cette loi suprême interdit le recours à la force pour régler les conflits internationaux et n’autorise qu’un niveau minimal de légitime défense.
Dans le contexte de l'évolution de l'environnement sécuritaire dans la région Asie-Pacifique, le Premier ministre Abe espère modifier la compréhension et abolir l'interdiction de longue date du Japon à temps pour la révision des lignes directrices de coopération en matière de défense entre les États-Unis et le Japon d'ici la fin de l'année, qui définiront les rôles et les responsabilités des FAD et de l'armée américaine.
Selon VNA