L'histoire des pays pauvres !

December 2, 2013 18:17

(Baonghean) - La mondialisation économique mondiale pose de nombreuses difficultés aux économies peu compétitives. Le fort développement des sciences et des technologies, la rapidité du développement des forces productives et l'économie mondiale exposent de nombreux pays en développement au risque de se retrouver à la traîne, creusant un fossé de plus en plus grand. Faim, pauvreté, sous-développement, désertification… sont les problèmes auxquels de nombreux pays africains sont régulièrement confrontés. Face à ce contexte, les dirigeants de l'Ouganda, du Kenya, de la Tanzanie, du Rwanda et du Burundi ont signé le 30 novembre le Protocole portant création de l'Union monétaire est-africaine.

(Baonghean) - La mondialisation économique mondiale pose de nombreuses difficultés aux économies peu compétitives. Le fort développement des sciences et des technologies, la rapidité du développement des forces productives et l'économie mondiale exposent de nombreux pays en développement au risque de se retrouver à la traîne, creusant un fossé de plus en plus grand. Faim, pauvreté, sous-développement, désertification… sont les problèmes auxquels de nombreux pays africains sont régulièrement confrontés. Face à ce contexte, les dirigeants de l'Ouganda, du Kenya, de la Tanzanie, du Rwanda et du Burundi ont signé le 30 novembre le Protocole portant création de l'Union monétaire est-africaine.

L'intégration économique régionale est inéluctable, et la naissance de l'Union monétaire est-africaine ne fait pas exception. Malgré son vaste territoire, ses ressources naturelles abondantes, la présence de nombreuses espèces sauvages rares et sa renommée pour la beauté de ses paysages et ses monuments remarquables, de nombreux pays d'Afrique de l'Est connaissent encore une stagnation et des difficultés économiques. Une grave sécheresse sévit à Djibouti, en Éthiopie, au Kenya, en Somalie et en Ouganda. Selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), cette sécheresse prolongée a fait grimper à plusieurs dizaines de millions le nombre de personnes ayant besoin d'une aide alimentaire d'urgence dans les pays d'Afrique de l'Est. Depuis la fin de l'année dernière, le manque de précipitations en Afrique de l'Est a entraîné de mauvaises récoltes, l'assèchement des rivières, l'aridité des prairies et la mortalité massive du bétail. La hausse de l'inflation, le lourd endettement public et le déclin des taux de croissance ont entraîné le ralentissement des économies des pays d'Afrique de l'Est. Ces pays doivent donc s'allier pour trouver une force collective grâce à une feuille de route visant à unifier l'économie régionale, dont le fondement essentiel est une union monétaire.

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Photo d'illustration. Source : news.cn

Français En conséquence, le contenu du Protocole sur l'Union monétaire de l'Afrique de l'Est définit les conditions d'adhésion à cette Union monétaire : les pays membres devront maintenir un taux d'inflation à un plafond de 8 %. Les pays sont censés limiter le ratio de la dette publique à 50 % du produit intérieur brut et le ratio fiscal par rapport au produit intérieur brut à 25 %. Dans la situation actuelle, les conditions contraignantes ci-dessus peuvent également être considérées comme des objectifs à atteindre pour les pays d'Afrique de l'Est. S'exprimant lors de la cérémonie de signature, le président kenyan Uhuru Kenyatta a déclaré que la signature du Protocole sur l'Union monétaire de l'Afrique de l'Est a ouvert la voie à la mise en œuvre de la monnaie commune de la région.

La création de l'Union monétaire est-africaine peut être considérée comme une avancée historique pour les pays de la région. Ravi d'avoir posé les bases importantes du processus d'union des forces et d'unification de l'économie régionale pour créer une nouvelle dynamique, le secrétaire général de la Communauté de l'Afrique de l'Est, Richard Sezibera, a déclaré que l'Afrique de l'Est était prête à entrer dans la phase d'accélération de l'intégration économique internationale. Cependant, selon les analystes, il est en réalité trop tôt pour parler de « décollage », car il ne s'agit que d'une étape marquant l'adoption du Protocole. Sa pleine mise en œuvre et sa concrétisation économique pourraient prendre au moins dix ans.

Chi Linh Son