Ukraine : Sept morts dans des attentats près de Marioupol

(Baonghean.vn) - Mardi 14 octobre, des bombardements ont eu lieu à la périphérie de la ville portuaire de Marioupol, tuant 7 civils et en blessant 17 autres.

Sept civils ont été tués dans un attentat à la bombe aux abords de Marioupol alors qu'ils participaient à une cérémonie, a annoncé mardi le maire de la ville portuaire de Marioupol. Dans un communiqué officiel publié le même jour, Oleg Kalinine, porte-parole de l'administration municipale, a indiqué que sept personnes avaient été tuées et 17 autres blessées. Des rapports antérieurs faisaient état de cinq morts et de dix blessés. Marioupol est une importante ville portuaire et un emplacement stratégique dans le sud-est de l'Ukraine.

Soldats ukrainiens dans les rues de Marioupol, le 20 septembre. Photo : Alexander Khudoteply

Les séparatistes ont ouvert le feu sur le village de Sartana, à la périphérie de Marioupol. Plusieurs bombes ont explosé dans le village où se déroulait une cérémonie, a indiqué le maire. Ces bombardements signalent une reprise des combats dans la dernière grande ville séparatiste de l'est de l'Ukraine, toujours sous contrôle de Kiev.

Depuis début septembre, la ville est relativement calme, à l'exception d'un obus qui a touché un poste de contrôle à l'entrée de Marioupol, tuant une femme. Si les séparatistes prennent Marioupol, ils pourront relier la côte russe à la péninsule de Crimée, qui a failli être annexée par la Russie en mars.

Mardi, le porte-parole militaire ukrainien Andri Lysenkho a accusé la Russie d'avoir déployé une unité spéciale de renseignement militaire à Novoazovsk, une ville côtière tenue par les séparatistes à 50 kilomètres à l'est de la ville portuaire de Marioupol. « Les soldats n'ont pas caché leur appartenance aux forces armées russes », a déclaré Lysenkho. Depuis le début des combats en Ukraine, Kiev et l'Occident ont accusé à plusieurs reprises Moscou d'envoyer des troupes dans l'est de l'Ukraine, tandis que le Kremlin a toujours démenti ces informations.

Chu Thanh– Libération 14/10