Ne laissez pas cela se transformer en une mauvaise dette difficile à résoudre.

July 15, 2014 09:47

(Baonghean) - La situation des arriérés d'impôts et les problèmes liés à la réinstallation des habitants de la centrale hydroélectrique de Ban Ve sont deux points à l'ordre du jour de la séance de questions-réponses de cette réunion du Conseil populaire provincial. En effet, ces deux problèmes de longue date n'ont pas été résolus de manière approfondie par les organismes compétents, mais ils ont également provoqué un scandale important, affectant considérablement la collecte des budgets de la région et mettant en difficulté la vie d'une partie des habitants issus de minorités ethniques qui ont volontairement quitté leur terre natale et leurs villages d'origine pendant des générations pour laisser la place à la centrale hydroélectrique. Leur immense sacrifice n'a pas encore été récompensé à sa juste valeur. Il s'agit ici d'identifier clairement les causes du retard dans le traitement de ces deux questions en suspens et de trouver une solution définitive.

Tout d'abord, le problème des arriérés d'impôts atteint un niveau alarmant, principalement dû aux retards de paiement des entreprises. Ces retards de paiement sont dus au fait que l'économie du pays n'a pas encore échappé à la récession, ce qui a entraîné de nombreuses difficultés dans la production et les activités commerciales. De plus, les invendus n'ont pas été libérés, ce qui a conduit de nombreuses entreprises à cesser leurs activités, à fuir, à dissoudre leurs activités ou à fonctionner à un faible niveau, les obligeant ainsi à payer des impôts. Cependant, de nombreuses entreprises prospères tardent à s'acquitter de leurs obligations fiscales envers l'État et retardent délibérément leurs paiements. Par conséquent, la première chose à faire pour le secteur fiscal est de se coordonner avec les agences compétentes afin d'identifier clairement les entreprises réellement incapables de payer leurs impôts en raison de pertes et celles qui tardent délibérément à s'acquitter de leurs impôts, afin de trouver des solutions appropriées. Surtout en cas de retard. On constate que les entreprises qui ne paient pas leurs impôts à temps, outre leur manque de sensibilisation et de responsabilité, sont principalement responsables des profits générés par les retards de paiement.

Selon l'analyse des experts du domaine, lorsque les contribuables paient leurs impôts en retard, ils doivent payer une pénalité assortie d'un certain taux d'intérêt pour chaque jour de retard. Ce taux reste toutefois bien plus avantageux que celui des emprunts bancaires. Par conséquent, les entreprises cherchent par tous les moyens à retarder leurs obligations fiscales afin d'affecter les capitaux publics à leur chiffre d'affaires. Plus elles tardent à payer, plus elles sont rentables. Il est donc nécessaire de modifier le mécanisme de pénalité afin que les entreprises n'osent plus différer le paiement de leurs impôts. De la part des autorités, le manque de détermination, de déférence et, peut-être, la complicité des contribuables pour « manger des friandises », comme l'a récemment déclaré le ministre des Finances lors de la conférence fiscale, entraînent des dettes fiscales et des retards de paiement. Il est temps d'étudier et d'appliquer un mécanisme de gestion plus strict afin de minimiser les arriérés d'impôts et de générer des recettes pour le budget. Soyez fermes envers ceux qui retardent délibérément le paiement des impôts et envers les agents du fisc qui laissent la situation perdurer. Si l'on ne s'attaque pas rapidement au recouvrement des impôts en souffrance, celui-ci deviendra de plus en plus difficile, car les sommes accumulées ne cesseront de croître, dépassant largement la capacité des entreprises à régler leurs dettes fiscales. N'attendez pas que les autorités fiscales soient contraintes de geler ou d'annuler les dettes, comme elles le faisaient auparavant.

Concernant la réinstallation de la centrale hydroélectrique de Ban Ve, il est clair que les comités du Parti, les autorités et les agences et unités compétentes n'ont pas pleinement appliqué la politique de réinstallation définie par le Parti et l'État, selon laquelle le nouveau lieu de résidence doit être meilleur ou égal à l'ancien. En réalité, la vie des habitants de la zone de réinstallation s'est améliorée à certains égards, mais certains aspects sont plus difficiles que dans l'ancien lieu de résidence, notamment en termes de moyens de subsistance et de terres cultivables. Ce problème a été largement relayé par l'opinion publique ; il est donc inutile d'en dire plus ici. Il est important de souligner que, depuis longtemps, lorsque l'on évoque les lacunes et les insuffisances de la zone de réinstallation, on ne blâme souvent qu'une seule partie, à savoir le conseil d'administration de la centrale hydroélectrique II, sans tenir compte de la responsabilité de l'ensemble du système politique local dans la résolution du problème de la stabilisation et de l'amélioration des conditions de vie des habitants de la zone. Par conséquent, pour résoudre le problème de la réinstallation de la centrale hydroélectrique de Ban Ve, la participation des comités locaux du Parti, des autorités et des associations, sous la supervision directe du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, est essentielle. Il est nécessaire d'instaurer une coordination entre les investisseurs, les autorités locales et les services provinciaux afin d'élaborer des plans de production à long terme pour la population. L'équipe de professionnels doit s'engager auprès de la population et l'accompagner afin qu'elle s'adapte progressivement et maîtrise les compétences de base des nouvelles méthodes de travail et de production pour atteindre une efficacité élevée. Outre le soutien de la Société hydroélectrique II, la province de Nghe An doit également allouer un budget, issu des recettes fiscales de la centrale hydroélectrique II, à des investissements dans plusieurs programmes et projets visant à développer la production et les infrastructures de la zone de réinstallation, contribuant ainsi à une stabilisation rapide de la vie des populations. Une fois installées dans un nouveau pays, rares sont celles et ceux qui souhaitent retourner dans leur ville d'origine.

Le dernier point que je souhaite aborder est qu'une fois les deux problèmes mentionnés à l'ordre du jour, il devrait être possible de les résoudre complètement et de ne pas les laisser perdurer indéfiniment. En effet, de nombreux nouveaux problèmes surgissent dans la vie quotidienne et doivent être résolus rapidement. Si nous laissons les anciens problèmes s'accumuler, il sera très difficile de les résoudre. Avec le temps, ils s'accumuleront et se transformeront en créances irrécouvrables difficiles à régler.

Duy Huong