Secrétaire général de l'ONU : L'horizon de l'espoir s'assombrit

September 25, 2014 14:43

Dans son discours d'ouverture, le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a brossé un tableau sombre du monde troublé d'aujourd'hui.

Tổng Thư ký LHQ Ban Ki moon phát biểu tại Đại hội đồng (Ảnh: AFP).
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki Moon s'exprime à l'Assemblée générale (Photo : AFP).

Le débat de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies s'est ouvert à New York le 24 septembre (heure locale) avec des appels à la communauté internationale pour qu'elle agisse rapidement pour répondre à des problèmes tels que le terrorisme, les épidémies et les conflits.

Dans son discours d’ouverture, le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a brossé un tableau sombre d’un monde en difficulté et a appelé la communauté internationale à prendre des mesures urgentes pour relever des défis tels que la brutalité de l’État islamique, l’épidémie d’Ebola en Afrique et les conflits au Moyen-Orient.

« L'horizon de l'espoir s'assombrit. L'année écoulée a été terrible pour les principes de la Charte des Nations Unies. Les droits humains et l'État de droit ont été menacés, des bombardements aux décapitations, de la famine délibérée de civils aux attaques contre les hôpitaux, les installations et les convois humanitaires de l'ONU », a déclaré le chef de l'ONU.

Le Secrétaire général Ban Ki-moon a souligné que la montée de l’EI en Irak et en Syrie ainsi que d’autres organisations terroristes constitue une menace claire pour la paix et la sécurité mondiales et nécessite donc une réponse globale de la communauté internationale.

Lors de la séance d'ouverture, le président américain Barack Obama a demandé aux dirigeants mondiaux de s'unir pour faire face à une série de crises internationales qu'il a décrites comme un « réseau de mort », allant de la montée de l'État islamique (EI) à la propagation incontrôlée du virus Ebola et au conflit en Ukraine.

Selon M. Obama, ces problèmes requièrent une attention urgente, car ils sont les « symptômes » d’un problème plus vaste : l’incapacité du système international à s’adapter au rythme d’un monde étroitement connecté et interdépendant. Le président Obama a souligné le « cancer de l’extrémisme violent » au Moyen-Orient, qui pourrait compromettre les progrès futurs du monde, et a appelé la communauté musulmane de la région à lutter contre la menace de l’extrémisme et à éliminer cette idéologie.

M. Obama a déclaré que les États-Unis s'engageraient plus activement au Moyen-Orient en coopérant avec une large coalition pour éliminer le réseau État islamique. Concernant la crise en Ukraine, le président Obama a affirmé que les États-Unis lèveraient les sanctions actuelles contre la Russie si le président Vladimir Poutine acceptait une solution diplomatique à ce conflit. Concernant la région Asie-Pacifique, M. Obama a clairement indiqué que tous les pays, grands ou petits, devaient se conformer aux normes internationales et les mettre en œuvre.

« Les États-Unis sont et resteront une puissance du Pacifique, promouvant la paix, la stabilité et le libre-échange entre les pays. Nous insistons toujours sur le fait que tous les pays doivent respecter la loi et résoudre pacifiquement leurs différends territoriaux, conformément au droit international. C'est le moteur du développement de la région Asie-Pacifique et le seul moyen de préserver et de maintenir ce développement », a déclaré M. Obama.

Le débat de l'Assemblée générale des Nations Unies se déroulera du 24 au 30 septembre et réunira plus de 140 chefs d'État et hauts dirigeants du monde entier. Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères vietnamien, Pham Binh Minh, prononcera un discours lors de la session du 27 septembre.

Selon VOV