La coalition anti-EI se réunira lundi à Paris.
(Baonghean.vn) - L'exécution d'un travailleur humanitaire écossais samedi a renforcé la détermination de la communauté internationale, en particulier du Royaume-Uni, à lutter contre l'État islamique (EI) autoproclamé. La coalition se réunira aujourd'hui à Paris sous la direction des États-Unis.
(Baonghean.vn) - L'exécution d'un travailleur humanitaire écossais samedi a renforcé la détermination de la communauté internationale, en particulier du Royaume-Uni, à lutter contre l'État islamique (EI) autoproclamé. La coalition se réunira aujourd'hui à Paris sous la direction des États-Unis.
La coalition internationale que Washington s'est engagée à mettre en place pour combattre le groupe État islamique (EI) sera formée dès maintenant, a annoncé dimanche le secrétaire d'État américain John Kerry. Plus de 40 pays seront impliqués d'une manière ou d'une autre. Parmi ces 40 pays, 25 figurent sur une liste publique du Département d'État. Les autres pays coopéreront secrètement dans des domaines tels que la diplomatie, le renseignement, l'assistance militaire et le blocage des réseaux financiers et de recrutement de l'EI.
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Vendredi 12 septembre, le président François Hollande rencontre le président irakien à Bagdad / Photo : Alain Jocard. |
Après une tournée au Moyen-Orient, le secrétaire d'État John Kerry a annoncé jeudi que dix pays du Moyen-Orient rejoindraient la coalition, menée par les Émirats arabes unis (EAU) et l'Arabie saoudite. Washington pourrait solliciter l'aide de Bahreïn, du Koweït, du Qatar et du CENTCOM, l'agence responsable de 20 pays, du Moyen-Orient à l'Asie centrale. Cependant, la position du Qatar reste floue et Doha est soupçonnée par les pays occidentaux de financer des groupes islamistes extrémistes.
Les pays de la Ligue arabe se sont également engagés à lutter contre le terrorisme et l'EI sur les plans politique, sécuritaire et idéologique. L'Égypte a décidé de rejoindre la force de maintien de la paix de l'ONU. La Turquie refuse actuellement de rejoindre la coalition internationale dirigée par les États-Unis. Cependant, elle a promis de fournir une aide humanitaire.
L'exécution de l'otage britannique a placé le Royaume-Uni en première ligne de la lutte contre l'EI. Le Premier ministre britannique, David Cameron, s'est déclaré prêt à « prendre toutes les mesures nécessaires » pour combattre les extrémistes de l'EI. Cependant, il n'a fait aucune annonce précise.
Lundi, le président irakien Fouad Massoum et le président français François Hollande se rencontreront à 8h30 à l'Élysée. Vendredi, à Bagdad, les deux présidents se sont également entretenus de la situation en Irak. Lors de cette rencontre, le président Hollande a promis d'envoyer davantage de troupes pour aider l'Irak à lutter contre l'EI. Selon certaines informations, les deux présidents coprésideront une conférence sur « la paix et la sécurité » en Irak au Quai d'Orsay.
Chu Thanh– LeParisien 15 septembre