La Chine arrête 800 musulmans pour avoir traversé illégalement la frontière
Plus de 800 Chinois qui prévoyaient de rejoindre un camp d'entraînement terroriste ont été arrêtés à la frontière sino-vietnamienne, a rapporté le South China Morning Post.
Ces personnes ont suivi la campagne de recrutement du Mouvement islamique du Turkestan oriental (MITO) qui encourage les « djihadistes » étrangers.
Selon l'agence de presse Xinhua, l'ETIM est un groupe terroriste séparatiste créé par des Ouïghours musulmans dans la région autonome du Xinjiang.
Le ministère chinois de la Sécurité publique a publié une déclaration indiquant que l'ETIM cherche à construire un État indépendant au Xinjiang, propage des opinions religieuses extrémistes et incite les gens à quitter le pays et à rejoindre le mouvement terroriste Jihad.
 |
| La police chinoise arrête un suspect terroriste au Xinjiang (Photo : Xinhua) |
La police chinoise a également déclaré que les personnes interpellées en train de franchir illégalement la frontière avaient visionné de nombreux documents et vidéos sur des groupes terroristes. Certaines ont même été accusées de participation à des actes terroristes et de meurtre avant de tenter de fuir la Chine.
Cependant, Dilxat Rexit, porte-parole du Congrès mondial ouïghour, a affirmé que ces peuples autochtones avaient été « forcés de quitter la Chine », mais qu'ils n'avaient absolument aucune intention de rejoindre des mouvements extrémistes.
Des informations dans les médias chinois et hongkongais sur les franchissements de frontières et la participation à des camps d'entraînement terroristes sont apparues après que la police de ces pays a abattu deux Ouïghours qui tentaient vraisemblablement de traverser la frontière vers le Vietnam le 18 janvier.
Selon les médias chinois, trois Ouïghours ont été arrêtés à un péage autoroutier de Pingxiang, dans la province du Guangxi. Tous trois auraient attaqué la police à l'arme blanche.
Selon les statistiques des médias chinois, plus de 200 personnes sont mortes dans des conflits et des bombardements liés aux troubles dans la région autonome du Xinjiang.
Les autorités chinoises accusent les séparatistes ouïghours d’être responsables des attaques contre la police et les civils.
La Chine a également exécuté des dizaines de personnes soupçonnées d’être les auteurs d’attaques terroristes au Xinjiang et dans plusieurs autres régions.
Selon Vov.vn