Nouveautés notables de la loi révisée sur l'assurance maladie
(Baonghean) - La loi modifiée et complétée sur l'assurance maladie entrera en vigueur le 1er janvier 2015. Afin de mieux comprendre la loi, ses droits et ses obligations, la Caisse provinciale d'assurance maladie, en collaboration avec le journal Nghe An, ouvrira une rubrique « Apprenez-en plus sur la loi sur l'assurance maladie » chaque mardi à compter du 6 janvier 2015, en page 5 du quotidien. Pour toute question, les lecteurs peuvent contacter le Département des affaires sociales du journal Nghe An au 0383.835570 ou le Département de l'administration générale de la Caisse provinciale d'assurance maladie au 0388.947777.
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1. Encourager la participation à l’assurance maladie familiale
La participation des ménages à l'assurance maladie est encouragée par un mécanisme de réduction progressive du taux de cotisation à partir du deuxième membre ; à partir du cinquième membre, le taux de cotisation est de 40 % de celui du premier membre. Cette réglementation permettra de remédier aux problèmes de doublons de cartes d'assurance maladie, de limiter la participation des personnes malades à l'assurance maladie et de garantir le partage au sein du ménage.
2. Élargir la portée des prestations et les niveaux d’assurance maladie
Cet amendement et ce complément à la loi visent à garantir le droit des assurés à l'assurance maladie de réduire le coût des examens et des traitements médicaux et d'améliorer l'accès aux services de santé pour certains bénéficiaires. Ainsi, les personnes vivant dans des zones aux conditions socio-économiques particulièrement difficiles, ainsi que celles vivant dans les communes et districts insulaires, bénéficient de cartes d'assurance maladie gratuites financées par le budget garanti de l'État.
La loi abolit la règle du ticket modérateur de 5 % pour les personnes démunies, les bénéficiaires de la protection sociale, les minorités ethniques vivant dans des zones à conditions socio-économiques difficiles, les personnes vivant dans des zones à conditions socio-économiques particulièrement difficiles, ainsi que les habitants des communes et districts insulaires. La règle du ticket modérateur de 20 % pour les proches de personnes ayant contribué à la révolution, qu'il s'agisse de pères ou de mères biologiques, d'épouses ou d'époux, d'enfants de martyrs ou de personnes ayant élevé des martyrs, est abolie. La loi réduit également le taux du ticket modérateur de 20 % à 5 % pour les autres proches de personnes ayant contribué à la révolution et les personnes vivant dans des ménages proches du dénuement. Notamment, la Caisse d'assurance maladie prendra en charge 100 % des frais d'examen et de traitement médicaux lorsque le patient a cotisé à l'assurance maladie pendant cinq années consécutives ou plus et que le montant du ticket modérateur pour les frais d'examen et de traitement médicaux au cours de l'année est supérieur à six mois de salaire de base.
Les cas d'auto-examen et de traitement en dehors de la couverture d'assurance maladie prescrite sont spécifiquement réglementés et les prestations pour les enfants de moins de 6 ans sont également complétées.
En vertu de cette nouvelle loi, les cas de suicide, d'automutilation, d'accidents de la circulation, d'accidents du travail et de maladies professionnelles seront également couverts par la caisse d'assurance maladie.
3. Ouvrir des lignes d'examen et de traitement médical avec l'assurance maladie
Outre la réforme des procédures et processus d'examen et de traitement médicaux, cette réglementation est extrêmement importante pour faciliter l'accès aux services de santé des assurés maladie. Ainsi, à compter du 1er janvier 2016, des lignes d'examen et de traitement seront ouvertes entre les communes et les districts d'une même province.
Ouvrir la couverture d’assurance maladie aux niveaux provincial et central pour les soins hospitaliers des personnes issues de ménages pauvres et des minorités ethniques vivant dans des zones aux conditions socio-économiques difficiles ou extrêmement difficiles ; des personnes vivant dans les communes et districts insulaires.
À partir du 1er janvier 2021, la Caisse d'assurance maladie prendra en charge les frais de traitement hospitalier en fonction du niveau de prestations pour les participants à l'assurance maladie lorsqu'ils sont examinés et traités en dehors des établissements médicaux prescrits dans les établissements d'examen et de traitement médicaux de niveau provincial à l'échelle nationale.
4. Utiliser le solde de l'assurance maladie pour améliorer la qualité des examens et des traitements médicaux
La loi réglemente spécifiquement l'allocation et l'utilisation des fonds d'assurance maladie. Actuellement, en raison du manque d'uniformité du taux de participation à l'assurance maladie et des services d'examen et de traitement médicaux entre les provinces (certaines régions atteignent près de 100 %, tandis que d'autres ne comptent que 50 à 60 % de la population affiliée à l'assurance maladie ; certaines provinces disposent d'une technologie médicale moderne complète, tandis que d'autres manquent encore d'équipements médicaux), la loi autorise les localités disposant d'excédents de fonds d'assurance maladie à utiliser 20 % pour financer l'achèvement des infrastructures techniques, améliorant ainsi la qualité des examens et des traitements.
À compter du 1er janvier 2021, lorsque le taux de participation à l'assurance maladie des localités sera élevé, que la qualité des services médicaux sera relativement uniforme et que les écarts entre les excédents et les déficits de la caisse d'assurance maladie seront quasiment constants d'une province à l'autre, la gestion de la caisse d'assurance maladie sera centralisée, unifiée et réglementée à l'échelle nationale, garantissant ainsi la mise en œuvre correcte de l'objectif de partage des risques entre les sujets. Outre les nouveautés importantes mentionnées ci-dessus, afin de pallier les lacunes d'organisation et de mise en œuvre, la loi prévoit l'adhésion à l'assurance maladie des sujets appartenant aux forces armées et de police, ainsi que des prestations pour les enfants de moins de 6 ans.
5. Définir clairement les responsabilités des parties impliquées
La loi stipule également clairement les responsabilités des parties concernées dans l'organisation de la mise en œuvre de la politique, en particulier : La responsabilité du ministre de la Santé dans la réglementation du prix unifié des services d'examen et de traitement médicaux couverts par l'assurance maladie parmi les hôpitaux du même rang à l'échelle nationale, la réglementation du paquet de services de santé de base payé par l'assurance maladie, la promulgation de la liste et des tarifs, des conditions de paiement des médicaments, des produits chimiques, des fournitures médicales et des services techniques médicaux dans le cadre des prestations des participants à l'assurance maladie.
La responsabilité du Comité populaire au niveau de la commune est d'établir une liste pour délivrer des cartes d'assurance maladie aux sujets, d'établir une liste pour demander des cartes d'assurance maladie pour les enfants et en même temps de délivrer des certificats de naissance.
La responsabilité de la sécurité sociale vietnamienne est de vérifier et d'examiner afin d'éviter les doublons de cartes d'assurance maladie pour les sujets et les organisations afin que les gens puissent accéder et payer l'assurance maladie pour leurs familles de manière pratique dans toutes les localités du pays.
Actuellement, le ministère de la Santé a élaboré un plan de mise en œuvre de la loi et élabore des documents guidant la mise en œuvre de la loi ainsi que des travaux de propagande et de diffusion pour mettre en œuvre la loi, visant à créer un changement fort dans la sensibilisation et les actions des agences, des organisations et des citoyens sur l'assurance maladie, créer un consensus, renforcer la responsabilité des dirigeants, de la gestion de l'État et de l'organisation de la mise en œuvre des politiques et des lois d'assurance maladie, contribuant à donner vie à la loi sur l'assurance maladie, à assurer la sécurité sociale dans un développement stable et durable, et à progresser vers l'assurance maladie universelle comme objectif fixé par le Parti et l'État.