La Chine attaque et qualifie les Philippines de « pleurnicheuses »
Un commentaire agressif de Xinhua a déclaré que les Philippines essayaient de « mobiliser la sympathie et le soutien internationaux ».
L'agence de presse officielle chinoise a comparé le 31 janvier les Philippines à un « enfant en pleurs » en appelant à un soutien international pour contrer la construction d'îles par Pékin en mer de Chine méridionale, après que Manille a demandé aux différentes parties de s'exprimer pour clarifier les méfaits de la Chine.
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Une photo prise le mois dernier montre les activités de remise en état menées par la Chine sur le récif de Fiery Cross, une partie des îles Spratly au Vietnam (Photo : Rappler) |
Un commentaire agressif de Xinhua a déclaré que les Philippines essayaient de « mobiliser la sympathie et le soutien internationaux » dans leur conflit territorial avec la Chine.
« Manille doit être pleinement consciente qu'agir comme un enfant en pleurs et implorer la clémence de la communauté internationale ne l'aidera jamais à justifier ses revendications dans le conflit en mer de Chine méridionale », a déclaré l'AFP, citant l'article. « Le conflit ne peut et ne doit être correctement réglé qu'entre les parties directement concernées. »
Ce commentaire intervient deux jours après que les ministres des Affaires étrangères de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) ont exprimé leur inquiétude face à la récupération de terres par la Chine sur plusieurs récifs de la mer de Chine méridionale.
Les Philippines ont exhorté l'ASEAN à adopter une position plus ferme à l'égard de la Chine sur cette question. Le ministre philippin des Affaires étrangères, Albert del Rosario, a appelé la communauté internationale à « prendre la parole et à montrer à la Chine que ses agissements sont répréhensibles et qu'elle doit cesser ses activités de poldérisation ».
La Chine revendique effrontément la souveraineté sur la majeure partie de la mer de Chine méridionale, malgré les objections de nombreux pays de l’ASEAN tels que Brunei, la Malaisie, les Philippines et le Vietnam.
Pékin est soupçonné de récupérer des récifs coralliens isolés dans les îles Spratly, appartenant au Vietnam, pour y construire des structures permanentes, voire des pistes d'atterrissage. Il s'agit d'un changement de statu quo et d'une grave violation de la Déclaration sur la conduite des parties en mer Orientale, signée par la Chine avec l'ASEAN en 2002.
Le Vietnam a également demandé à la Chine de cesser immédiatement ses activités de récupération à Truong Sa et de mettre fin à ses violations de la souveraineté du Vietnam sur l'archipel.
Selon VOV
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