Thaïlande : les Chemises rouges dénoncent l'attentat du tribunal de Bangkok
Le leader des Chemises rouges a déclaré que l'organisation n'avait rien à voir avec l'attentat du soir du 7 mars devant le tribunal pénal de Bangkok.
Le 8 mars, M. Cherdchai, un dirigeant des Chemises rouges, a déclaré que cette organisation n'avait rien à voir avec l'attentat de la nuit dernière (7 mars) devant le tribunal pénal de Bangkok.
L'attentat s'est produit alors que les autorités judiciaires thaïlandaises traitaient en urgence une série d'affaires très médiatisées. Il s'agissait du dernier attentat en date après celui du 1er février devant le supermarché Siam Paragon, en plein cœur de Bangkok. L'auteur de l'attentat n'a toujours pas été retrouvé.
Dans un communiqué publié le 8 mars, le porte-parole du gouvernement thaïlandais Winthai Suvaree a déclaré que les deux suspects de l'attentat du soir du 7 mars seront détenus pendant sept jours en vertu de la loi martiale et que les enquêteurs recueillent d'urgence des déclarations pour retrouver le véritable cerveau.
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Winthai Suvaree, porte-parole du gouvernement thaïlandais. (Photo : NNT) |
M. Winthai a déclaré que cet attentat à la bombe servait de prétexte pour perturber la situation en Thaïlande et qu'il s'agissait d'un attentat à la bombe sur ordre.
Les dernières informations indiquent que les forces de sécurité thaïlandaises ont échangé des coups de feu avec deux suspects après leur fuite à moto. L'un des deux suspects blessés est soigné à l'hôpital, l'autre est détenu dans un camp militaire.
Selon certaines informations, avant l'attentat, les services de sécurité thaïlandais disposaient d'informations sur ces deux individus suspects, ce qui a permis une arrestation rapide. Il s'agit de l'un des rares cas d'attentat où des suspects ont été arrêtés en Thaïlande.
Ces dernières années, chaque fois que la situation politique et sociale est instable, des attentats à la bombe se produisent à Bangkok, mais les véritables auteurs de ces attentats n'ont pas été annoncés.
Selon VOV