Le juge en chef de la Cour populaire suprême est « poursuivi » pour cinq affaires majeures soupçonnées de condamnations injustifiées.
Selon le juge en chef de la Cour populaire suprême, Truong Hoa Binh, jusqu'à présent, seul le cas de M. Nguyen Thanh Chan a été jugé comme étant illicite, tandis que les cinq autres cas sont en cours d'examen, qui peuvent ou non être illicites.
Interrogé le 13 mars au matin par le président de la Cour populaire suprême sur la situation des condamnations injustifiées dans les procédures pénales et sur les indemnisations pour ces condamnations, le délégué Do Van Duong (HCMC) a mentionné cinq cas particulièrement graves qui ont récemment retenu l'attention du public : la condamnation à mort de Ho Duy Hai pour meurtre et vol était-elle injuste ? La peine de mort prononcée dans l'affaire Nguyen Van Chuong était-elle appropriée ? Pourquoi, malgré les mêmes circonstances, l'accusé Le Ba Mai a-t-il été condamné à la prison à vie, tandis que Ham Duc Long a été condamné à mort ? Pourquoi M. Nguyen Thanh Chan a-t-il déposé des requêtes sans interruption pendant de nombreuses années, mais ce n'est qu'après la reddition du véritable coupable que l'affaire a été examinée pour un nouveau procès ? Dans l'affaire Huynh Van Nen, pourquoi n'a-t-elle pas été examinée pendant 16 ans, mais pourquoi n'a-t-elle été examinée qu'en 2014 ?
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Le juge en chef Truong Hoa Binh a déclaré qu'il examinait attentivement cinq affaires majeures qui intéressent le public. |
La déléguée Le Thi Nga, vice-présidente de la Commission judiciaire, a évoqué le règlement des indemnisations pour les condamnations injustifiées. Le suivi a montré que de nombreuses affaires traînaient en longueur. Quelle est donc la responsabilité du juge en chef et quelle est la solution pour remédier à cette situation ? M. Nguyen Thanh Chan a été emprisonné à tort. Quel est le bilan actuel de l'indemnisation pour les condamnations injustifiées ? M. Phan Van La (Long An) a été condamné à quatre ans de prison, puis la peine a été annulée et le dossier a été renvoyé pour réexamen depuis 1992. Vingt et un ans plus tard, l'enquête a été suspendue. Durant ces vingt et un ans, M. La a dû supporter la réputation d'un accusé et a exigé des indemnisations, mais les parties se sont mutuellement renvoyé la responsabilité. Quelle est donc la responsabilité du juge en chef et la solution dans cette affaire ?
Répondant aux questions des délégués, le président de la Cour populaire suprême, Truong Hoa Binh, a déclaré que les cinq affaires étaient traitées conjointement par les parquets. Ces dossiers doivent être examinés avec soin afin d'éviter les condamnations injustifiées et les abus, et de remédier aux conséquences des violations constatées lors de l'enquête, des poursuites et du procès.
Concernant l'affaire Ho Duy Hai, selon M. Truong Hoa Binh, le meurtre de deux postiers a suscité une vive indignation au sein de la société. L'agence d'enquête a mené une enquête, mais l'affaire n'a pas été prise en flagrant délit, ce qui a rendu difficile la collecte de preuves. Ho Duy Hai a avoué le meurtre, et l'agence d'enquête a vérifié d'autres éléments. Devant le tribunal, l'accusé a tout de même avoué et affirmé qu'il n'y avait pas eu de torture. Cependant, lors de l'audience en appel, l'accusé a partiellement soutenu qu'il n'avait pas commis le crime… « L'enquête a révélé des erreurs dans la collecte des preuves, mais cela n'a pas modifié la nature de l'affaire. »
La réponse à la condamnation à mort de Nguyen Van Chuong est-elle satisfaisante ? Selon le président de la Cour populaire suprême, le jury estime que le dirigeant doit assumer les conséquences de sa responsabilité pénale et qu'il ne s'agit pas d'une condamnation injustifiée.
Les accusés Le Ba Mai et Han Duc Long ont tous deux été reconnus coupables de viol, mais les peines prononcées étaient différentes. Selon M. Binh, le viol d'un enfant de moins de 13 ans est passible de peines très diverses, allant de 12 à 20 ans de prison, en passant par la réclusion à perpétuité et la peine de mort. Le conseil fonde sa décision sur les circonstances, la méthode employée et la gravité de l'acte. Cette décision relève de l'indépendance du conseil et doit être respectée par le président du tribunal.
Concernant les cas prolongés de condamnations injustifiées et d'indemnisation, le délégué russe a soulevé des questions. Selon M. Binh, la condamnation injustifiée de M. Phan Van La à 21 ans de prison était une erreur et les responsabilités devaient être examinées. Il s'agit d'une question juridique ; une instance d'arbitrage doit être créée pour déterminer l'organisme responsable de l'indemnisation, et la loi sur l'indemnisation de l'État doit être modifiée.
Concernant le cas de M. Chan, le juge en chef Binh a déclaré qu'il s'agissait d'une condamnation injustifiée. Le tribunal avait invité M. Chan à plusieurs reprises à régler son indemnisation conformément à la réglementation, mais M. Chan n'avait fourni aucune preuve et attendait toujours de prouver les préjudices matériels et moraux subis pour justifier son indemnisation.
Selon Infonet
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