L'EI viole et vend des femmes comme esclaves pour seulement 10 dollars
En Irak, les militants de l'État islamique ont créé des marchés aux esclaves et achètent et vendent des femmes et des enfants des minorités chrétienne et yézidie à « moins cher ». Selon les Nations Unies, au moins 2 500 femmes et enfants en Irak ont été séquestrés, victimes d'abus sexuels et vendus 10 dollars chacun par les combattants de l'État islamique.
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| Une fille yézidie fuit les militants de l'EI (Source : DM) |
Ces marchés aux esclaves, situés dans le quartier d'al-Qods à Mossoul, en Irak, et à Raqqa en Syrie, servent également à recruter de nouveaux membres pour rejoindre l'EI.
Les femmes, arrêtées en août, ont tenté de contacter l'ONU, après avoir été autorisées à conserver leurs téléphones portables. Elles affirment avoir été victimes d'agressions sexuelles répétées.
L’étude de l’ONU s’est basée sur des informations tirées de 450 entretiens avec des témoins irakiens victimes de crimes de guerre.
Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad al Hussein, a déclaré au Daily Mail : « L'ampleur des violations des droits de l'homme et des abus commis par l'EI et ses groupes armés associés est véritablement choquante. Nombre des actes du groupe pourraient constituer des crimes de guerre ou des crimes contre l'humanité. »
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| Des manifestations aux États-Unis appellent à l'aide pour les femmes réduites en esclavage par l'EI (Source : IBTimes) |
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D’autres témoins ont raconté comment des femmes ont été séparées de leurs enfants par des militants et forcées de regarder des vidéos de décapitations horribles.
Une femme yézidie a été offerte en récompense à un groupe de dix combattants de l'EI. « On nous a vendues entre 10 et 12 dollars. Qui peut accepter ça ? Dieu peut-il l'accepter ? » a-t-elle déclaré à Euronews. « C'est une honte de violer une femme. Mais quand elle est violée par dix hommes, que dire ? Ce sont des animaux. Ils ne sont pas humains. À cause d'eux, et j'ai toujours peur. »
La femme a ensuite réussi à échapper à ses ravisseurs avec l'aide des habitants locaux et a trouvé refuge à Mossoul.
Pendant ce temps, une jeune fille de 17 ans a déclaré avoir été retenue captive par des hommes armés de l'EI avec 40 autres femmes yazidies.
« Je vous prie de ne pas publier mon nom, car j'ai tellement honte de ce qu'ils m'ont fait. Une partie de moi veut juste mourir. Mais une autre partie espère encore que je serai sauvée et que je pourrai serrer mes parents dans mes bras une dernière fois », a-t-elle déclaré à La Repubblica.
Le journal a interviewé la jeune fille en l'appelant sur son portable. « Nous avons demandé à nos ravisseurs de nous abattre. Mais nous avions une grande valeur à leurs yeux. Ils n'arrêtaient pas de dire que nous étions des infidèles, des non-musulmans. Nous étions leur propriété, comme des trophées de guerre. Ils nous disaient comme des chèvres qu'on emmène au marché. »
L'agence des droits de l'homme des Nations Unies affirme que le trafic de femmes comme butin de guerre atteint actuellement des niveaux très élevés.
Selon VNA