PrésidentLe Guatémaltèque Otto Perez Molina. (Photo : AFP/VNA)

Le 1er septembre, le Congrès guatémaltèque a décidé de lever l'immunité du président Otto Pérez Molina, ouvrant ainsi la voie à une enquête sur son implication dans un réseau de corruption à travers des activités d'évasion fiscale aux côtés de la vice-présidente Roxana Baldetti, actuellement en détention.

Ainsi, M. Otto Pérez Molina peut être arrêté à tout moment, si ce dirigeant est accusé d'être impliqué dans l'affaire de corruption susmentionnée.

Avec 158 voix pour, le Congrès guatémaltèque a adopté une résolution privant le président Otto Perez Molina de son immunité.

La décision est née de l'initiative d'un comité spécial de cinq membres du Congrès, après que le pays d'Amérique centrale soit tombé dans une grave crise en raison de la révélation de nombreux cas de corruption, y compris la participation de nombreux hauts fonctionnaires du gouvernement guatémaltèque.

Selon un rapport du Ministère des Travaux Publics local et du Bureau de la Commission Internationale sur l'Impunité dans ce pays (CICIG), M. Otto Pérez Molina et Mme Roxana Beldetti ont dirigé pendant de nombreuses années un réseau de « pots-de-vin » d'entreprises important des biens frauduleux, provoquant une perte de dizaines de millions de dollars au budget de l'État.

L'opinion publique guatémaltèque en général et l'opposition en particulier ont salué la décision du parlement du pays et ont considéré cela comme une victoire importante du peuple.

Selon VN+