Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré qu'il ne se préoccupait pas du maintien ou non du président syrien Assad au pouvoir. Il a affirmé que c'était une question qui incombait au peuple syrien.

Interrogée sur la question de savoir si le maintien d'Assad au pouvoir était une question de principe pour la Russie, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré le 3 novembre : « Nous n'avons jamais affirmé que le maintien d'Assad au pouvoir était le facteur décisif. Nous avons affirmé qu'un changement de régime en Syrie pourrait être catastrophique, non seulement aux niveaux local et régional, mais aussi être à l'origine du problème actuel des réfugiés. »

L'actuel président syrien Bachar el-Assad.

Le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a souligné que cette déclaration ne constituait pas un changement de position sur la question du départ ou du séjour de M. Assad.

L'avenir de M. Assad a été l'un des principaux points de friction lors des négociations de la semaine dernière à Vienne, en Autriche. La Russie est l'un de ses plus fervents soutiens, contrairement aux États-Unis, à l'Arabie saoudite et à bien d'autres qui souhaitent son départ. Fin septembre, la Russie a lancé une campagne aérienne en Syrie à la demande du gouvernement syrien.

Les statistiques des Nations Unies montrent que la guerre civile entre les forces gouvernementales et les rebelles en Syrie a tué plus de 200 000 personnes et laissé des millions de personnes sans abri depuis 2011.

Selon VOV