Obama va déployer des forces spéciales en Syrie
Dans une démarche qui pourrait signaler un changement dans l'approche américaine dans la lutte contre le groupe autoproclamé État islamique (EI), l'administration Obama a annoncé le 30 octobre que le pays déploierait des forces spéciales en Syrie pour conseiller et assister les forces rebelles dans la lutte contre l'EI.
Un journaliste de VNA à Washington a déclaré que des responsables de la Maison Blanche avaient annoncé que le président Obama avait ordonné au Pentagone d'envoyer environ 50 soldats des forces spéciales en Syrie en tant que conseillers militaires et que ce groupe n'opérerait qu'en tant que conseiller et soutien limité et ne participerait pas directement à la lutte contre l'EI.
Selon un autre responsable, cette décision n’est qu’un « ajustement » et non un « changement » dans la stratégie anti-EI de Washington.
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Photo à titre d'illustration uniquement. Photo : AP |
La source a ajouté que les forces spéciales américaines seront déployées dans le nord de la Syrie et pourraient se coordonner avec les forces kurdes et leurs alliés dans le cadre du groupe « Forces démocratiques syriennes ».
Les responsables américains ont également confirmé que Washington n'avait pas l'intention d'augmenter ses troupes en Irak, mais qu'il allait probablement redistribuer les forces existantes pour coopérer plus efficacement avec les forces irakiennes.
En outre, Washington renforcera également les forces stationnées sur la base aérienne d'Incirlik en Turquie avec des avions d'attaque au sol A-10 et des avions de combat F-15.
Cette décision marque la première fois que les États-Unis déploient des troupes au sol après plus d’un an de frappes aériennes inefficaces.
Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la Conférence internationale élargie sur la résolution de la crise syrienne qui se déroule dans la capitale autrichienne Vienne avec la participation de représentants de 17 pays et de deux délégations de l'Union européenne (UE) et des Nations Unies.
Les 17 pays participant à la conférence comprennent la Russie, les États-Unis, l’Arabie saoudite, la Turquie, l’Iran, les Émirats arabes unis (EAU), le Qatar, la Jordanie, l’Allemagne, la France, l’Égypte, l’Italie, le Royaume-Uni, l’Irak, le Liban, Oman et la Chine.
Cette rencontre devrait être la première étape vers un règlement politique de la crise en Syrie, la question clé étant le rôle du président Bachar al-Assad dans l'avenir de ce pays du Moyen-Orient.
Selon Vietnam+
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