Le président russe Vladimir Poutine participera à la Conférence sur les changements climatiques (COP 21) qui s'ouvre le 30 novembre à Paris.

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a déclaré le 8 novembre à l'AFP que cette conférence avait réuni 100 chefs d'Etat, notamment "le président américain, le président chinois et le président russe...".

Le président russe Poutine. Photo AFP

La Russie, l'un des principaux exportateurs de pétrole au monde, est considérée comme un facteur qui peut aider à « verrouiller » ou à « briser » les efforts de négociation mondiaux pour parvenir au premier accord mondial visant à lutter contre le réchauffement climatique par la réduction des gaz à effet de serre.

En mars 2015, la Russie s’était engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 25 à 30 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990. Cependant, la Russie a également posé d’autres conditions pour garantir l’issue des négociations, fondées sur les engagements d’autres grands émetteurs de gaz à effet de serre.

Selon le World Resources Institute, la Russie est l’un des cinq pays et blocs qui émettent le plus de gaz à effet de serre au monde, après la Chine, les États-Unis, l’UE et l’Inde.

Selon le Climate Action Monitor, l’engagement de la Russie à réduire ses émissions est encore considéré comme insuffisant.

Selon VOV