Le président du Conseil de l'UE : « Aucune garantie » d'un accord avec le Royaume-Uni
(Baonghean.vn) - Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a exprimé son scepticisme quant à la possibilité de renégocier le rôle de la Grande-Bretagne au sein du bloc lors du sommet de l'UE de cette semaine, qui s'ouvre le 18 février. Il existe encore des désaccords majeurs sur les demandes de réformes de la Grande-Bretagne.
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Le président du Conseil de l'UE a exprimé son scepticisme quant à la possibilité de parvenir à un accord entre l'UE et le Royaume-Uni lors du sommet qui s'est ouvert le 18 février. Photo : Reuters. |
M. Donald Tusk a déclaré dans la nuit du 17 février qu'il n'y avait « aucune garantie » de parvenir à un accord pour maintenir la Grande-Bretagne dans l'Union européenne lors du sommet de deux jours à Bruxelles.
M. Tusk s'est montré prudent après ses entretiens privés avec le Premier ministre britannique David Cameron, qui se poursuivront aujourd'hui (18 février).
Quelques heures avant l’ouverture du sommet de Bruxelles, M. Tusk a déclaré : « Après de nombreuses consultations au cours des dernières heures, je dois être honnête : il n’y a toujours aucune garantie que nous parviendrons à un accord. »
« Nous sommes en désaccord sur plusieurs questions politiques et je suis pleinement conscient qu'il sera difficile de les surmonter. J'exhorte donc toutes les parties à rester constructives », a-t-il écrit dans une invitation officielle adressée aux 28 dirigeants de l'UE.
La déclaration du dirigeant britannique était plus optimiste, affirmant qu'ils « ont convenu que de bons progrès avaient été réalisés sur les quatre aspects de la renégociation, et que les projets de textes constituaient la base pour parvenir à un accord lors de la réunion du Conseil européen, sous réserve de solutions satisfaisantes à chaque question individuelle ».
M. Cameron cherche à remodeler la position de la Grande-Bretagne au sein de l'UE en prévision du référendum « rester ou partir » qui devrait avoir lieu à la fin de l'année prochaine.
Ses quatre principales revendications comprennent des limites à la protection sociale, des garanties permettant à la Grande-Bretagne de conserver sa propre monnaie, le droit de choisir en amont des projets d’intégration plus poussée au sein du bloc à l’avenir et une compétitivité accrue entre les économies.
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Les négociations entre MM. Tusk et Cameron se poursuivront aujourd'hui. Photo : Getty Images. |
Soutien de Mme Merkel
La chancelière allemande Angela Merkel a exprimé son soutien implicite à M. Cameron avant le sommet : « Comme M. Cameron, je pense que l’UE doit améliorer sa compétitivité, sa transparence et réduire la bureaucratie. L’Allemagne partage ces préoccupations depuis de nombreuses années. »
Dans le cas improbable d'un accord lors du sommet, M. Cameron devra encore mener une bataille difficile au niveau national, devant convaincre les sceptiques que rester dans l'UE est bon pour la Grande-Bretagne dans un contexte d'inquiétudes croissantes concernant l'immigration et l'afflux de personnes en provenance d'autres pays du bloc dans la main-d'œuvre britannique.
Jeu Giang
(Selon AFP, AP)
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