La Chine veut construire des centrales nucléaires en mer

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La Chine prévoit de construire une centrale nucléaire flottante en mer, contribuant ainsi à doubler les ressources énergétiques nucléaires du pays d'ici 2020.

Les autorités prévoient une « centrale électrique flottante » qui sera soumise à des « tests scientifiques et rigoureux », a déclaré à l'AFP Xu Dazhe, président de l'Administration chinoise de l'énergie atomique, le 27 janvier.

Hình mô phỏng một lò phản ứng hạt nhân trên biển có khả năng tạo ra 200 MW điện của Tập đoàn Năng lượng hạt nhân Trung Quốc (CGN). Ảnh: CGN.
Simulation d'un réacteur nucléaire marin de 200 MW construit par China General Nuclear Power Corporation (CGN). Photo : CGN.

Selon Xu, la Chine souhaite « devenir une puissance maritime » et « par conséquent, elle fera certainement bon usage des ressources océaniques ». Cependant, il n'existe actuellement aucun précédent mondial d'utilisation de l'énergie nucléaire en mer à des fins civiles.

Pékin a inclus le développement de deux centrales nucléaires marines, construites par China General Nuclear Power Corporation (CGN) et China National Nuclear Corporation (CNNC), dans son 13e plan quinquennal pour 2016-2020, ont annoncé les entreprises plus tôt ce mois-ci.

Les centrales construites par CNNC et CGN devraient entrer en service respectivement en 2019 et 2020. Elles pourront alimenter en énergie les plateformes de forage offshore, contribuant ainsi au développement des îles et des zones reculées.

La Chine compte actuellement 30 réacteurs nucléaires en exploitation, produisant 28,3 GW d'électricité, a indiqué M. Xu. Vingt-quatre réacteurs d'une capacité de 26,7 GW d'électricité sont en construction.

La Chine a déclaré vouloir augmenter sa production d'énergie nucléaire à 58 GW d'ici 2020. Elle a suspendu les autorisations de construction de nouvelles centrales après la catastrophe de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima en mars 2011, et les a reprises en 2012, ignorant les avertissements du ministère chinois de l'Environnement selon lesquels les conditions de sécurité nucléaire étaient « sous-optimales ».

Selon VNE

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