La Chambre des représentants des États-Unis adopte un projet de loi qualifiant les actions de l'EI de génocide

Le 14 mars, la Chambre des représentants des États-Unis a adopté un projet de loi considérant officiellement les attaques de l’EI contre des groupes ethniques et des communautés minoritaires comme un génocide et des crimes contre l’humanité.

Une source du Congrès américain a déclaré que le projet de loi a été facilement adopté avec une majorité absolue de 393 voix pour, pour exprimer les points de vue des législateurs américains sur les crimes brutaux tels que la torture et la décapitation que le groupe EI a commis contre la communauté chrétienne, le peuple yézidi ainsi que d'autres groupes ethniques et communautés minoritaires.

Un membre de l'EI exécute un prisonnier. (Source : Dailymail)

Selon la résolution, la Chambre des représentants des États-Unis accuse l'EI de génocide, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité. La résolution appelle tous les gouvernements du monde et les organisations internationales, comme les Nations Unies, à prendre des mesures similaires contre le groupe extrémiste qui occupe de vastes territoires en Irak et en Syrie.

Le même jour, par 392 voix pour et 3 contre, la Chambre des représentants des États-Unis a également adopté une résolution condamnant le gouvernement syrien pour ses actes de violence contre son propre peuple. Cette résolution exhortait le président Barack Obama à demander à l'ambassadeur des États-Unis auprès des Nations Unies de promouvoir la création d'un tribunal pour crimes de guerre en Syrie.

Selon les analystes, la décision de la Chambre des représentants, contrôlée par les Républicains, vise à accroître la pression sur l'administration Obama et ses alliés internationaux afin qu'ils intensifient la campagne militaire visant à détruire l'EI et accordent la priorité à la réinstallation des réfugiés d'Irak et de Syrie. Parallèlement, le porte-parole de la Maison Blanche, Josh Earnest, a déclaré le mois dernier que des discussions étaient en cours pour déterminer s'il fallait officiellement qualifier les actes de violence de l'EI de génocide.

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