La Grande-Bretagne construit la « Grande Muraille » pour empêcher l'immigration
(Baonghean.vn) - Le 21 septembre, le Royaume-Uni a officiellement lancé la construction d'un mur de béton d'un kilomètre de long au-dessus d'un camp de réfugiés dans le port de Calais, dans le nord de la France. Les médias britanniques l'ont surnommé le « Grand Mur de Calais » pour empêcher l'afflux de migrants dans le pays.
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| Des ouvriers coulent du béton pour construire un mur près du camp de réfugiés de Calais. Photo : AFP. |
Le gouvernement britannique a dépensé environ 2 millions de livres (2,6 millions de dollars) pour construire ce mur de près de 4 mètres de haut afin de contrôler l'immigration. Le port de Calais est un lieu de rassemblement pour les réfugiés et les migrants qui tentent d'entrer en Grande-Bretagne par la Manche.
À Calais, environ 10 000 personnes vivent dans un camp de réfugiés surpeuplé et insalubre. Des tensions ont éclaté à plusieurs reprises entre les habitants, qui accusent les habitants du camp de « vandalisme et violence ».
Les projets de construction de murs ont été critiqués de nombreux côtés dans le débat sur la crise des réfugiés, y compris par certains hommes politiques comme l'ancien président français Nicolas Sarkozy, qui a déclaré qu'en tant que réfugiés essayant d'atteindre la Grande-Bretagne, leur dossier devrait être traité en Grande-Bretagne plutôt qu'en France.
Pendant ce temps, la British Road Haulage Association, qui représente les chauffeurs routiers britanniques transitant par Calais, a qualifié le projet de gaspillage d'argent.
« Il serait bien mieux que cet argent soit utilisé pour renforcer la sécurité le long de la frontière », a déclaré Kate Gibbs, porte-parole de l’association.
« On l'appelle la Grande Muraille de Calais, mais à quoi bon ? Un petit mur de béton ne résout pas le problème de sécurité », a ajouté Kate.
La Hongrie a également construit une clôture à la frontière avec la Serbie et l'Autriche vient de proposer un projet de construction d'un très grand système de clôture à la frontière avec la Hongrie, pour empêcher le flux de réfugiés entrant dans son pays par la porte d'entrée des Balkans.
Lam Vy
(Selon RT)