Les Colombiens choqués par le « rejet » de la paix
Le 2 octobre, l'Agence colombienne des statistiques a annoncé qu'avec 99,59 % des votes comptés, 50,23 % des électeurs du pays ont rejeté lors d'un référendum l'accord de paix récemment signé entre le gouvernement du président Juan Manuel Santos et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC).
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Le président colombien Juan Manuel Santos et le chef des FARC Timoleon Jimenez lors de la cérémonie de signature de l'accord de paix à Carthagène, en Colombie, le 26 septembre. (Source : AFP/VNA) |
Selon la source citée, le nombre de partisans n'a atteint que 49,76 %. Ce résultat était totalement inattendu pour le peuple colombien et la communauté internationale.
Les résultats ont été annoncés seulement 90 minutes après la fermeture des bureaux de vote.
Les électeurs ont le choix entre deux options : oui ou non à l’accord. Le vote n’est pas obligatoire.
Selon le président Santos, le gouvernement n'a pas de plan de secours et si le peuple refuse le document signé, l'accord sera annulé.
Les opposants à l'accord de paix, menés par les anciens présidents Andrés Pastrana et Alvaro Uribe, affirment que le texte conclu entre le gouvernement et les FARC permettra aux combattants du groupe d'échapper à la justice pour leurs crimes et ne parviendra pas à résoudre la guerre contre la drogue.
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