Les États-Unis proposent de séparer les femmes et les enfants qui traversent illégalement la frontière

March 4, 2017 15:02

Le ministère américain de la Sécurité intérieure envisage une proposition visant à séparer ensemble les femmes et les enfants qui traversent illégalement la frontière.

Lực lượng an ninh Mỹ xem xét giấy khai sinh của trẻ em ở Texas. Ảnh: AFP
Les forces de sécurité américaines examinent les certificats de naissance d'enfants au Texas. Photo : AFP

Trois responsables de l'administration Trump ont déclaré que la proposition de séparer les femmes et les enfants, étudiée par le Département de la sécurité intérieure (DHS), empêcherait les mères migrantes de venir aux États-Unis avec leurs enfants, a rapporté Reuters aujourd'hui.

Ce changement de politique permet au gouvernement de maintenir les parents en détention pendant qu'ils envisagent une expulsion ou attendent le traitement de leur demande d'asile. Les enfants seront placés en détention avec « mesures de contrainte minimale » auprès du ministère de la Santé et des Services sociaux jusqu'à leur prise en charge par des proches aux États-Unis ou leur placement sous la garde de l'État.

Actuellement, les familles qui contestent leur expulsion ou demandent l'asile sont souvent libérées rapidement après leur détention et autorisées à rester aux États-Unis jusqu'à la résolution de leur cas. Une décision d'un tribunal fédéral interdit également la détention prolongée des enfants.

Le président Trump a appelé à la fin de la pratique du « catch and release », qui consiste à libérer les immigrants illégaux qui entrent aux États-Unis en attendant une procédure judiciaire.

Un responsable du DHS a déclaré que l'agence étudiait la proposition, mais n'avait pas encore pris de décision. Ni le DHS ni la Maison Blanche n'ont répondu immédiatement aux demandes de commentaires.

La proposition a rencontré une certaine opposition. Le sénateur Henry Cuellar, représentant le Texas, pays qui partage une frontière de 320 kilomètres avec le Mexique, a déclaré que la proposition était erronée et constituait une « violation des droits humains ».

Environ 54 000 enfants et leurs tuteurs ont été arrêtés entre le 1er octobre 2016 et le 31 mars 2017, soit le double de la période précédente. Les républicains au Congrès affirment que les mères hésitent à emmener leurs enfants dans ce périple risqué, car elles pensent qu'en cas d'arrestation, ils seront rapidement libérés et n'auront pas à comparaître devant un tribunal avant plusieurs années.

Selon VNE

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