Le Vietnam compte plus de 200 sites de divertissement « sales »

Le Vietnam compte actuellement plus de 200 sites de divertissement « sales », dont 40 sont considérés comme « extrêmement dangereux ».

Depuis de nombreuses années, les droits d'auteur des films constituent un sujet brûlant, notamment au Vietnam, où les principaux revenus des producteurs proviennent encore des salles de cinéma.

Dès leur sortie en salles, les films Lo To, Tam Cam, l'Histoire inédite et bien d'autres films vietnamiens et étrangers ont été copiés et mis en ligne sur des sites web. Nombre d'entre eux ont même été diffusés en direct sur Facebook. Depuis, d'importantes sommes d'argent provenant des droits d'auteur ont été perdues, ce qui a porté préjudice aux studios de cinéma.

Selon le groupe de titulaires de droits d'auteur, composé de sept membres principaux, dont VTV, la Motion Picture Association of America (MPA) et la société BHD, le Vietnam compte actuellement plus de 200 sites web de divertissement « sales », dont 40 adresses sont considérées comme « extrêmement dangereuses » en raison de leur trafic important et de leur contenu portant gravement atteinte aux droits d'auteur. La lutte contre les violations de droits d'auteur est difficile pour les titulaires eux-mêmes lorsqu'ils souhaitent porter ces affaires devant les tribunaux.

Cependant, selon l'avocat Tran Manh Hung, membre du cabinet multinational Baker & McKenzie, la loi n'est encore qu'une lettre, et l'habitude de l'utilisation gratuite demeure le principal obstacle au développement des services de visionnage protégés par le droit d'auteur. Par conséquent, pour changer cette situation, il est primordial que le public et les utilisateurs vietnamiens changent de mentalité et adoptent un sentiment de respect pour la créativité.

Selon VTV