La Corée du Nord veut arrêter le chef des services de renseignement sud-coréens

May 13, 2017 07:04

La Corée du Nord a exigé le 12 mai que la Corée du Sud lui livre le chef de son agence de renseignement, l'accusant d'avoir « dirigé » un complot visant à assassiner le dirigeant Kim Jong-un.

La semaine dernière, l'agence de presse KCNA a cité une déclaration de responsables nord-coréens accusant l'Agence centrale de renseignement américaine (CIA) et le Service national de renseignement sud-coréen (NIS) de collusion pour « assassiner le guide suprême » avec des armes biochimiques.

Le 11 mai, Pyongyang a exigé que Séoul et Washington lui livrent les « suspects terroristes » impliqués dans le complot, mais n’a nommé aucun d’entre eux.

Un jour plus tard, le Bureau central des procureurs nord-coréens a désigné l'un des « cerveaux » comme étant le directeur du NIS, Lee Byung-ho, et a annoncé trois autres suspects, dont deux agents du Sud et un Chinois, selon Reuters le 12 mai.

Pyongyang n'a toutefois pas précisé combien de suspects « terroristes » il recherchait dans le complot visant à assassiner le dirigeant Kim Jong-un, ni leurs identités.

M. Lee a dirigé le NIS sous la présidence de Park Geun-hye. Après son entrée en fonction, le nouveau président Moon Jae-in a nommé M. Suh Hoon pour le remplacer. Ce dernier restera toutefois en poste jusqu'à l'approbation de la nomination de M. Suh par l'Assemblée nationale.

Le NIS avait auparavant nié toute implication dans le complot d'assassinat. En réponse à la dernière déclaration de Pyongyang, l'agence de renseignement sud-coréenne a déclaré ne disposer d'aucune information sur ces allégations, et Lee lui-même a refusé de commenter.

Selon Thanh Nien

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