Discipliner les officiels : une mesure douloureuse mais indispensable !
Les mesures disciplinaires contre les fonctionnaires sont quelque chose que personne ne souhaite, quelque chose de douloureux, mais qui ne peut être évité.
La 5e Conférence centrale, session XII – une conférence importante pour résoudre des questions cruciales – s'est achevée. Trois résolutions cruciales pour le développement économique ont été adoptées à l'unanimité. Dans un esprit d'objectivité, d'impartialité et de sérieux, le Comité exécutif central a décidé de sanctionner les hauts fonctionnaires présents à cette conférence.
La prise de mesures disciplinaires contre les cadres fautifs est extrêmement importante, car le travail des cadres du Parti doit être étroitement lié à l'organisation, à l'innovation et à l'amélioration de l'efficacité opérationnelle des entreprises d'État. Cet incident a également permis à notre Parti de tirer une leçon fondamentale sur la construction du Parti et le travail des cadres, la clé de toutes les clés.
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La 5e Conférence du 12e Comité central du Parti. |
Avant la 5e Conférence centrale, 12e mandat, lors de la 14e session, le Comité central d'inspection a décidé de sanctionner une série de fonctionnaires en raison de violations et de manquements très graves.
Les mesures disciplinaires contre les fonctionnaires sont une chose indésirable et douloureuse. Mais elles sont inévitables. Parce que « la loi est impartiale », tous les membres du Parti doivent se conformer à la Charte du Parti et sont égaux devant la loi. Les hauts fonctionnaires doivent assumer une responsabilité encore plus grande devant la loi, le Parti et le peuple.
Lorsque chaque violation est clarifiée, avec un niveau de discipline proportionné, « raisonnable et émotionnel », cela affirmera la rigueur de la loi, le sérieux et la pureté du Parti ; cela montrera que l'engagement de « pratiquer ce que vous dites » et « aucune zone interdite au sein du Parti » a été respecté.
Cela renforce la confiance du peuple dans le Parti, ses cadres et ses membres. Mais cela montre aussi que le travail des cadres, leur gestion, leur supervision, leur traitement et leur évaluation présentent encore des lacunes et de nombreux problèmes graves. Cela montre que notre Parti doit examiner sérieusement la réalité et en tirer des leçons profondes afin d'éviter de graves violations du passé.
Cette leçon est la démocratie et la transparence dans le travail du personnel. Bien que nous ayons progressé dans la promotion de la démocratie en publiant les décisions du Parti et les conclusions de la Commission centrale d'inspection, cela ne suffit pas lorsque de nombreux comités et dirigeants du Parti considèrent encore le travail du personnel comme relevant uniquement de la responsabilité du comité du Parti. Ils y voient même un lieu où l'on peut accorder des faveurs, user de son pouvoir de manière arbitraire, nommer des fonctionnaires indignes et trouver des moyens de promouvoir des fonctionnaires fautifs à des postes plus élevés.
Quand il y aura démocratie et transparence, il n’y aura plus de course aux postes, de course au pouvoir, de course à la planification, de course à la rotation ; plus de négativité et de corruption dans le travail du personnel ; plus de dégénérescence du pouvoir, provoquant le mécontentement public, provoquant une perte de confiance parmi le peuple.
La leçon à tirer est de gérer et de surveiller étroitement les cadres et les membres du parti ; de contrôler efficacement le pouvoir. Il est clair que, pendant longtemps, cette étape a été trop laxiste, trop faible, dépourvue de participation populaire et sociale, ce qui a conduit à une situation où des dizaines de milliers de membres du parti ont été sanctionnés, conduisant à la « dégradation » et à l'« auto-évolution » d'un nombre important de cadres et de membres du parti ; conduisant à des violations graves, très graves, même de la part de cadres de haut rang, comme l'ont récemment constaté le Politburo, le Secrétariat et la Commission centrale d'inspection.
La leçon à tirer est que le traitement des violations doit être rigoureux, conformément à la Charte du Parti et à l'État de droit. Il doit être effectué régulièrement, en renforçant la dissuasion et l'éducation. Force est de reconnaître ici qu'il existe encore une certaine déférence et une attitude d'évitement ; une certaine indulgence et une certaine complaisance ; des « poignées de main » pour dissimuler et marchander. C'est pourquoi on observe des cas où des fonctionnaires commettent erreur après erreur sans être sanctionnés ; on observe des abus de pouvoir ; on assiste à des pertes de personnel et à une perte de confiance de la population.
La leçon à tirer est de rectifier régulièrement le Parti, de promouvoir l'esprit critique et l'autocritique. La critique consiste à identifier les défauts, à les corriger et à les surmonter. Mais qu'elle soit substantielle ou non, qu'elle réponde ou non aux exigences de la construction du Parti, cela n'est clairement pas le cas. Ainsi, les petites erreurs deviennent de grandes erreurs, des erreurs graves. Ainsi, certains cadres du Parti sont comme des patients résistants aux médicaments : plus ils attendent, plus leur santé est affectée et plus ils s'enfoncent dans de graves erreurs. Et leur exclusion est inévitable.
Ces leçons ne sont pas nouvelles, mais elles ne vieillissent jamais. Il est nécessaire de les mettre en pratique régulièrement afin que les dirigeants de notre Parti n'aient pas à « souffrir et à se lamenter de devoir discipliner quelques personnes pour en sauver des milliers » ; afin que notre Parti soit véritablement éthique, véritablement civilisé, et que ses cadres soient dignes de la confiance du peuple et de la responsabilité qu'il leur confie.
Selon VOV