Les tensions diplomatiques dans le Golfe montrent des signes d'apaisement

June 14, 2017 09:16

Les derniers développements des tensions diplomatiques dans la région du Golfe montrent des signes d’apaisement.

Dans un récent discours, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, a exprimé l'espoir, le 13 juin, que le Qatar répondrait aux demandes de l'Arabie saoudite pour surmonter la crise actuelle.

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Les tensions diplomatiques dans la région du Golfe montrent des signes d'apaisement. (Photo d'illustration : Reuters)


M. Jubeir a déclaré que la solution était entre les mains du Qatar, ajoutant que les fermetures de frontières avaient été levées pour permettre aux familles de se réunir et que l'Arabie saoudite enverrait de la nourriture ou de l'aide médicale si nécessaire.

Cependant, le ministre saoudien des Affaires étrangères a souligné que la résolution de la crise dépendra de la réponse du Qatar, qui cessera de soutenir l'extrémisme et de s'ingérer dans les affaires intérieures des pays.

Le diplomate a également rappelé que le président américain Donald Trump avait également appelé le Qatar à cesser immédiatement de soutenir le terrorisme. Dans le même ordre d'idées, le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, Anwar Gargash, a déclaré que la clé du règlement du conflit entre les puissances arabes et le Qatar était de rejeter l'extrémisme et le terrorisme.

Le 13 juin également, l'Autorité de l'aviation civile égyptienne a déclaré que le pays autoriserait les compagnies aériennes et les avions non enregistrés en Égypte ou au Qatar à utiliser son espace aérien pour se rendre au Qatar.

Plus précisément, l'interdiction s'applique uniquement à toutes les compagnies aériennes qataries et aux avions immatriculés au Qatar atterrissant en Égypte et ne sont pas autorisés à transiter par l'espace aérien du pays et vice versa.

L'Autorité de l'aviation civile a souligné que cette décision ne concerne pas les compagnies aériennes et les aéronefs non immatriculés en Égypte ou au Qatar qui souhaitent traverser l'espace aérien égyptien. Les autorités de l'aviation civile d'Arabie saoudite, des Émirats arabes unis et de Bahreïn ont déjà fait des déclarations similaires.

Pendant ce temps, les activités diplomatiques de navettes menées par des pays de la région comme la Jordanie et le Koweït se poursuivent activement. La communauté internationale a réagi en espérant que les parties concernées résoudront les tensions par le dialogue afin d'apporter sécurité et stabilité dans la région du Golfe.

Par ailleurs, le Conseil de coordination Arabie saoudite-Émirats arabes unis tiendra sa première réunion à Djeddah demain (15 juin) afin d'aborder l'actualité régionale, notamment la crise actuelle avec le Qatar. L'ordre du jour de la conférence passera en revue les résultats de la coopération conjointe dans les domaines politique, militaire, sécuritaire et économique.

Il est à noter que la conférence a eu lieu environ 10 jours après la crise du Golfe, qui a été la plus grande crise de l’histoire du bloc du Conseil de coopération du Golfe depuis sa création en 1981.

Le 5 juin, l'Arabie saoudite, l'Égypte, Bahreïn et les Émirats arabes unis ont simultanément rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar et fermé leurs liaisons aériennes, maritimes et terrestres, alléguant que le Qatar soutenait des groupes terroristes et s'ingérait dans les affaires intérieures des États membres. Le Qatar a toutefois nié ces accusations.

Selon VOV

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