De violents combats au Myanmar font 400 morts

La situation au Myanmar est très dangereuse avec l'éclatement de combats entre les troupes gouvernementales et les rebelles Rohingyas causant de nombreux morts.

Les affrontements entre les rebelles musulmans rohingyas et les troupes gouvernementales au cours de la semaine dernière dans l'État de Rakhine, au nord-ouest du Myanmar, ont fait au moins 400 morts et des dizaines de milliers d'autres ont fui vers le Bangladesh.

Soldats birmans. Photo : BBC.

Le 1er septembre, l’armée birmane a annoncé que 370 militants rohingyas avaient été tués, 15 soldats de l’armée et 14 civils avaient également été tués lors d’opérations militaires dans l’État de Rakhine au cours de la semaine écoulée.

Entre-temps, les derniers chiffres des Nations Unies montrent qu’au moins 38 000 Birmans, principalement membres de la minorité ethnique Rohingya, ont fui vers le Bangladesh.

Actuellement, environ 20 000 autres personnes sont toujours bloquées à la frontière entre les deux pays. Nombre d'entre elles risquent leur vie en traversant à la nage la rivière Naf, frontière naturelle entre les deux pays, pour rejoindre le Bangladesh.

Le 1er septembre, 18 corps ont été retrouvés du côté bangladais du fleuve, portant le nombre total de personnes noyées à 41.

Face à cette situation, hier (1er septembre), le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a exprimé sa préoccupation face aux informations faisant état d’activités militaires menées par le gouvernement du Myanmar dans l’État de Rakhine, et a appelé toutes les parties à faire preuve de retenue et à réduire les tensions pour éviter une catastrophe humanitaire.

Des violences ont éclaté le 25 août, lorsque des rebelles musulmans de la minorité rohingya ont attaqué des dizaines de commissariats de police dans l'État de Rakhine. En réponse, les troupes gouvernementales ont lancé des raids sanglants dans la région.

Selon VOV