« L’Amérique commet une terrible erreur si elle pense pouvoir menacer la Corée du Nord »

September 6, 2017 08:46

La Corée du Nord a critiqué le 5 septembre les États-Unis pour avoir fait pression sur le Conseil de sécurité des Nations Unies afin qu'il adopte une nouvelle résolution de sanctions suite au récent essai nucléaire de Pyongyang, et a menacé de représailles, a rapporté l'agence de presse Kyodo.

Nhà lãnh đạo Triều Tiên Kim Jong-un (phải) theo dõi vụ phóng tên lửa đạn đạo Hwasong-12 ở Bình Nhưỡng ngày 29/8. (Nguồn: Yonhap/TTXVN)
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un (à droite) assiste au lancement d'un missile balistique Hwasong-12 à Pyongyang, le 29 août. (Source : Yonhap/VNA)

Un porte-parole anonyme du ministère nord-coréen des Affaires étrangères a condamné les sanctions et les pressions américaines, promettant de répondre de la même manière avec une série de mesures de représailles de sa part, a rapporté l'Agence centrale de presse coréenne (KCNA).

Le porte-parole a déclaré : « Les États-Unis seront tenus pleinement responsables des conséquences catastrophiques à venir. Ils ne doivent pas oublier la présence de la République populaire démocratique de Corée, une puissance nucléaire dotée de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM), ainsi que de bombes A (atomiques) et H (à hydrogène). »

Selon le porte-parole, les États-Unis commettraient une terrible erreur s'ils pensaient pouvoir menacer la Corée du Nord en évoquant « toutes les options » et en imposant les sanctions et les pressions les plus lourdes sur la Corée du Nord dans tous les domaines politiques, économiques et militaires.

Le même jour, selon THX, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov s'est entretenu par téléphone avec le secrétaire d'État américain Rex Tillerson, affirmant que Moscou s'opposait fermement à l'escalade des tensions militaires en Asie du Nord-Est. Au cours de cet entretien, les deux parties ont échangé leurs analyses de la situation dans la péninsule coréenne après le sixième essai nucléaire de Pyongyang, le 3 septembre.

Selon un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères, Lavrov a déclaré que toute option devait privilégier les moyens diplomatiques et politiques pour trouver des solutions pacifiques. Alors que les États-Unis et leurs alliés préparent un projet de résolution sur Pyongyang pour un vote au Conseil de sécurité de l'ONU, Lavrov a déclaré que la Russie était prête à examiner le document s'il reflétait cette position.

Pendant ce temps, selon le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, la situation dans la péninsule coréenne autour des essais d'armes nucléaires et de missiles balistiques de Pyongyang est la « crise la plus dangereuse » à laquelle la communauté internationale est confrontée, établissant ainsi des comparaisons avec la période précédant le déclenchement de la Première Guerre mondiale.

Selon Vietnam+

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