La Corée du Nord aurait testé un système d'artillerie à roquettes

Le bureau présidentiel sud-coréen a déclaré que la Corée du Nord avait probablement testé un système de lance-roquettes de 300 mm lors de son dernier lancement le matin du 26 août au large de la côte est du pays.

L'analyste de sécurité sud-coréen Kim Dong-yub a déclaré que l'évaluation de Séoul ne contredisait pas celle de l'armée américaine, qui avait identifié le tir comme étant celui de missiles balistiques à courte portée. Il a ajouté que les obus d'artillerie de gros calibre du Nord brouillaient la distinction entre artillerie et missiles balistiques, car ils généraient leur propre poussée et étaient guidés lors du lancement.

Le même jour, le commandement américain du Pacifique a corrigé le dernier tir de missile nord-coréen, affirmant que deux missiles sur trois ne s'étaient pas écrasés en vol. Plus précisément, lors des premier et troisième tirs, les missiles ont parcouru environ 250 km. Ces évaluations seraient similaires à celles de la Corée du Sud, qui n'évoque pas la possibilité d'un échec du tir.

Le Commandement américain du Pacifique avait précédemment indiqué que la Corée du Nord avait lancé trois missiles à courte portée, mais que le troisième avait semblé exploser immédiatement. L'armée américaine a également confirmé que ces tirs ne constituaient pas une menace pour l'Amérique du Nord ni pour Guam, territoire d'outre-mer américain situé dans le Pacifique.

La Corée du Sud a déclaré que les missiles avaient été tirés depuis Kittaeryong, dans la province de Gangwon, en Corée du Nord, et avaient parcouru environ 250 km au nord-est en direction de la mer du Japon. Tokyo a également affirmé que les missiles n'étaient pas tombés sur le territoire japonais ni dans sa zone économique exclusive (ZEE) et ne constituaient pas une menace directe pour la sécurité nationale.

Selon News/VNA