4 découvertes choquantes sur le changement climatique

September 22, 2017 10:40

Les humains sont presque certainement responsables du réchauffement climatique et ses conséquences pourraient être pires que nous l'imaginons, selon une version divulguée du dernier rapport sur le climat des Nations Unies.

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) des Nations Unies devrait publier les premières parties de son rapport le mois prochain. Il s'agira du cinquième rapport de l'organisation sur le climat. Bien que le rapport ne soit pas encore finalisé, des informations issues de versions préliminaires divulguées suggèrent qu'il émettra de graves avertissements quant aux menaces posées par le changement climatique. Voici quatre conclusions clés.

Les humains sont responsables de 95 %

Le principal enseignement du rapport est que les scientifiques sont plus que jamais convaincus que l'activité humaine est à l'origine du changement climatique. Non seulement c'est une réalité, affirme le rapport, mais il est certain à 95 % que l'activité humaine est à l'origine du changement climatique.

Le niveau de certitude a augmenté de 5 % depuis six ans, lorsque le dernier rapport du GIEC affirmait qu'il y avait une certitude de 90 % que l'activité humaine était responsable du réchauffement climatique. Il s'agit d'une augmentation par rapport aux prévisions des scientifiques de 2001 (66 %) et de 1995 (50 %).

Le principal responsable : la combustion des combustibles fossiles, qui, selon le rapport, a provoqué une hausse significative des températures mondiales depuis 1950.

Băng tan có thể khiến cho mực nước biển tăng lên khoảng 0,9 mét trong thế kỷ tới. (Ảnh: theatlanticwire.com)
La fonte des glaces pourrait entraîner une élévation du niveau de la mer d'environ 0,9 mètre au cours du siècle prochain. (Photo : theatlanticwire.com)

Le niveau de la mer pourrait augmenter d'environ 0,9 mètre d'ici 2100

Dans une mise en garde contre l'un des impacts les plus inquiétants du réchauffement climatique, le rapport indique que le niveau de la mer pourrait augmenter de plus d'un mètre au cours de ce siècle. La hausse des températures entraîne déjà la fonte des neiges et des glaces, ce qui élève le niveau moyen de la mer à l'échelle mondiale et modifie certains phénomènes météorologiques extrêmes. Le problème est « bien plus grave qu'on ne le pensait ».

Il y a six ans, le dernier rapport prévoyait une augmentation du niveau de la mer, au pire, d’environ 58,42 cm, soit moins de 0,6 m.

Le taux d’augmentation de la température a ralenti depuis 1998.

Alors que les émissions de gaz à effet de serre continuent de battre des records, le rapport du GIEC confirme une autre tendance inhabituelle : le rythme d’augmentation des températures mondiales ralentit. Si les températures continuent d’augmenter, leur rythme est plus lent depuis 1998 environ, indique le rapport.

Les raisons de ce ralentissement restent floues. Le rapport propose plusieurs hypothèses avec un degré de confiance moyen, notamment une augmentation des cendres volcaniques dans l'atmosphère, des modifications du cycle solaire et une théorie selon laquelle l'océan absorberait plus d'énergie qu'auparavant.

En juillet, des scientifiques britanniques ont annoncé avoir déterminé que l'océan absorbe davantage de chaleur à mesure qu'il s'enfonce lentement vers des eaux plus profondes. La fonte récente des glaces arctiques pourrait également augmenter le volume global d'eau, créant ainsi davantage de liquide capable d'absorber la chaleur, ce qui aurait autrement un impact direct sur la température de l'air.

Quoi qu’il en soit, le climat continue de se réchauffer.

Même si le monde trouvait un moyen de stopper immédiatement les émissions de gaz à effet de serre, le rapport indique que le réchauffement se poursuivrait pendant « plusieurs siècles ». En effet, environ 20 % du dioxyde de carbone déjà présent dans l’atmosphère y restera pendant des millénaires.

En conséquence, selon le rapport, une « grande partie » du changement climatique sera « irréversible à l’échelle humaine ».

En termes clairs, ajoute le rapport, il existe un « risque très élevé » que les températures mondiales augmentent de plus de 2 ou 3 degrés Celsius au cours de ce siècle. Les scientifiques ont déjà cité 2 degrés comme seuil critique au-delà duquel les écosystèmes pourraient s'effondrer et la planète subirait des dommages catastrophiques et irréversibles.

Selon Khoahoc.tv

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