Le Secrétaire général de l'ONU appelle le Myanmar à suspendre les hostilités

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, n'exclut pas l'existence d'un « nettoyage ethnique » au Myanmar. Il l'a déclaré lors d'une conférence de presse aux Nations Unies le 13 septembre.

Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, parle de la situation au Myanmar.

En réponse à la question de savoir si les événements au Myanmar pouvaient être considérés comme un « nettoyage ethnique », M. Guterres a répondu : « Lorsqu'un tiers des Rohingyas doivent quitter le pays, comment pouvons-nous caractériser l'incident autrement ? »

Le secrétaire général Guterres a qualifié la situation humanitaire dans le pays de « catastrophique » et a appelé « tous les pays à faire tout ce qu'ils peuvent » pour fournir une aide humanitaire au Myanmar.

Le Secrétaire général de l’ONU a également appelé les autorités du Myanmar à suspendre les hostilités, à respecter l’état de droit, à assurer le retour des réfugiés et à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire.

Le conflit dans l'État de Rakhine entre les Rohingyas et les populations autochtones, y compris les membres du groupe ethnique d'origine du Myanmar, les Birmans, et les bouddhistes, existe depuis des décennies.

L’escalade du conflit a commencé avec le transfert du pouvoir au Myanmar du gouvernement militaire au gouvernement civil et la promotion de réformes démocratiques.

L'armée et les forces de sécurité mènent une répression contre les militants depuis fin août. Cette campagne a débuté après que des militants ont coordonné des attaques contre plusieurs commissariats de police et casernes de l'armée dans l'État de Rakhine le 25 août.

Les émeutes ont tué plus de 400 personnes et quelque 370 000 personnes ont fui vers le Bangladesh.

Selon Spoutnik